Tableau de bord sur la surveillance dans les eaux usées : Activité du virus de la mpox

Nous mettons à jour l’information dans ce tableau les jeudis à midi, heure de l’Est. Dans le cas d’un jour férié, la mise à jour est reportée au jour ouvrable suivant. Les données pour certains sites peuvent être retardées d’une semaine ou plus en raison du temps requis pour le transport et l’analyse des échantillons. La dernière mise à jour de ce rapport remonte au et comprend les données de la semaine du .

Sur cette page

• Interprétation des données sur les eaux usées
• Récentes données sur la mpox

Interprétation des données sur les eaux usées

Le tableau de bord sur la surveillance des eaux usées présente un résumé des signaux constants du virus causant la mpox dans des échantillons d’eaux usées de villes choisies dans l’ensemble du Canada. Les données sur les eaux usées devraient être combinées avec d’autres sources d’information, par exemple, des essais cliniques et des rapports de cas, pour dresser un portrait complet des tendances de la mpox.

Le signal dans les eaux usées peut changer d’un jour à l’autre et peut être influencé par d’autres facteurs, comme l’arrivée de visiteurs temporaires dans une région. Une détection constante sur plusieurs semaines est un indicateur plus fiable de la présence d’un risque possible dans la collectivité.

Pour en savoir plus :

• Mpox (variole simienne)
• Mise à jour sur l’épidémiologie de la mpox (variole simienne)

Récentes données sur la mpox

Il existe 2 types (clades) du virus causant la mpox : le clade I et le clade II. Plusieurs tests permettent de détecter la présence du virus de la mpox dans les eaux usées. Il s’agit de tests généraux permettant de détecter à la fois les virus de clade I et de clade II ainsi que d’un test propre au virus de la mpox de clade I. Actuellement, nous ne signalons que les données générales sur la mpox au Canada.

Au Canada, aucune détection du virus de la mpox de clade Ia ou de clade Ib n’a été signalée dans les eaux usées, et il n’y a eu aucune déclaration de cas cliniques associés à ces virus. Le virus de la mpox de clade II circule cependant au Canada depuis 2022.

Pour en savoir plus, veuillez consulter :

• Mpox (variole simienne) : Mise à jour

Remarques

• Le Laboratoire national de microbiologie effectue des analyses de dépistage de la mpox pour divers sites partout au Canada. Ce tableau de bord contient des données des villes suivantes : Halifax (Nouvelle-Écosse), Metro Vancouver (BC), Regina (Saskatchewan), St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador) et Toronto (Ontario). La sélection des sites et la décision de publier les résultats dans le tableau de bord sont toujours à la discrétion des provinces, des territoires et des municipalités.
• Puisque les détections de cas uniques et isolés ne permettent pas de dégager des fluctuations des tendances générales au fil du temps, nous regroupons les détections de virus causant la mpox dans les eaux usées par semaine épidémiologique. Une détection de mpox lors d’une semaine épidémiologique est indiquée pour une ville en présence de 2 résultats de test positifs ou plus au cours de cette semaine.
• La détection du virus de la mpox dans les eaux usées est classée de la manière suivante :
  • Détection constante : Indique que le virus causant la mpox a été détecté dans les eaux usées pendant plus de 2 semaines au cours des 4 dernières semaines.
  • Détection intermittente : Indique que le virus causant la mpox a été détecté pendant 2 semaines au cours des 4 dernières semaines.
  • Aucune détection : Indique que le virus causant la mpox n’a pas été détecté ou n’a été détecté que pendant 1 semaine au cours des 4 dernières semaines.
  • Pas de données récentes : indicates that less than 2 weeks of data was gathered to make an assessment about the presence of mpox virus in the wastewater in the past 4 weeks. This is usually due to delays in receiving samples.
• Ces renseignements sont obtenus à partir d’échantillons d’eaux usées envoyés pour analyse au Laboratoire national de microbiologie. L’interprétation des signaux se fonde sur des périodes d’analyse d’échantillons de 4 semaines seulement.
• Le virus causant la mpox se trouve dans les eaux usées en très petites quantités, de 10 à 100 fois moins élevées que les quantités de virus respiratoires. Le Laboratoire national de microbiologie analyse la présence et la quantité de virus causant la mpox dans les eaux usées au moyen de 2 tests indépendants.