Suivi de la santé à travers le comportement quotidien en matière de mouvement: blogue de données:

Un aperçu des comportements quotidiens en matière de mouvement chez les enfants, les jeunes et les adultes canadiens, à l'aide des indicateurs d'activité physique, de comportement sédentaire et de sommeil (APCSS).

  • Dernière mise à jour : 2023-08-24

Nos journées se déroulent selon un cycle de 24 heures. La majeure partie de ce temps est consacrée à des intervalles d’activité physique, de comportement sédentaire (comme la position assise et le temps d’écran) et de sommeil. Les indicateurs de l’activité physique, du comportement sédentaire et du sommeil (APCSS), élaborés par l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) en 2017, permettent de suivre des indicateurs qui mettent en évidence ces différentes composantes de l’activité quotidienne. Ce cadre rend compte d’une série d’indicateurs et de mesures axées sur les comportements individuels, l’environnement social et l’environnement bâti et donne une image globale montrant à quel point les Canadiens sont actifs. L’édition 2023 des indicateurs de l'APCSS donne accès à 61 indicateurs uniques chez les enfants/jeunes et les adultes. Ces renseignements peuvent être utilisés pour élaborer des politiques et des programmes fondés sur des données probantes en faveur d’une population canadienne saine et active.

Activité physique

Les Canadiens adultes âgés de 18 ans et plus devraient accumuler 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée à vigoureuse par semaine pour obtenir des bienfaits optimaux en matière de santé et se protéger contre les maladies chroniquesFootnote 1. Environ la moitié (49,2 %) des Canadiens adultes pratiquent la quantité d’activité physique recommandée chaque semaine.

De même, seuls 43,9 % des enfants et des jeunes du Canada pratiquent la quantité d’activité physique recommandée par jour. Pour des bienfaits optimaux en matière de santé, les enfants et les jeunes du Canada âgés de 5 à 17 ans devraient accumuler une moyenne d’au moins 60 minutes d’activité physique d’intensité modérée à vigoureuse par jourFootnote 2.


Comportement sédentaire

En moyenne, les Canadiens adultes passent 9,6 heures de leur journée à être sédentaires, dont 3,2 heures par jour à s’adonner à des activités récréatives devant un écran. Moins d’un adulte canadien sur cinq (19,1 %) respecte les recommandations actuelles en matière de comportement sédentaire. Pour minimiser les mauvais résultats en matière de santé, les adultes devraient limiter le temps de sédentarité à 8 heures ou moins par jour, avec un maximum de 3 heures de temps d’utilisation récréative des écransFootnote 1. Les activités qui nécessitent très peu de mouvements, comme s’asseoir ou s’allonger, sont des comportements sédentaires. Les comportements sédentaires les plus courants consistent à regarder la télévision, à s’asseoir à un bureau ou à conduire une voiture. Les données actuelles montrent que le comportement sédentaire est associé à un risque accru de maladies chroniques et à de piètres résultats en matière de santéFootnote 3.

Les enfants et les jeunes du Canada passent environ 8,4 heures de leur journée à être sédentaires, dont 3,8 heures qui sont consacrées à une utilisation récréative des écrans. Seule environ la moitié (53,3 %) des enfants et des jeunes du Canada respectent les recommandations actuelles en matière de comportement sédentaire. Pour atteindre une santé optimale et minimiser les résultats négatifs en matière de santé, les enfants et les jeunes ne devraient pas consacrer plus de deux heures par jour devant un écran à des fins récréativesFootnote 2.


Sommeil

Les Canadiens adultes dorment en moyenne 8 heures par nuit et 72,7 % d’entre eux respectent les recommandations actuelles en matière de sommeil. Les Canadiens adultes âgés de 18 à 64 ans devraient dormir régulièrement de 7 à 9 heures de sommeil de bonne qualité et les adultes âgés de 65 ans et plus devraient dormir régulièrement de 7 à 8 heuresFootnote 1. Le sommeil favorise le bon fonctionnement du cerveau et joue un rôle essentiel dans la santé et le bien-être. Le manque de sommeil a été associé à divers résultats négatifs en matière de santé, notamment des maladies chroniques, une mauvaise santé mentale et un risque accru de décèsFootnote 4.

Les enfants et les jeunes du Canada dorment en moyenne 9 heures par période de 24 heures, et 70,7 % d’entre eux respectent les recommandations actuelles en matière de sommeil. Les enfants canadiens âgés de 5 à 13 ans devraient dormir de 9 à 11 heures par nuit et les jeunes âgés de 14 à 17 ans devraient dormir de 8 à 10 heures par nuitFootnote 2.


24 heures

Seul un adulte canadien sur 20 (5,9 %) respecte les trois recommandations des Directives en matière de mouvements sur 24 heures : activité physique, comportement sédentaire et sommeil. De même, moins d’un enfant ou d’un jeune sur dix (9,5 %) respecte les trois recommandations.


Les Canadiens sont actifs à la maison, au travail et dans leurs collectivités. Le suivi des comportements de mouvement dans des environnements précis nous donne une image plus claire de ce qui se passe.

Déplacements actifs : En 2021, 2 Canadiens adultes sur 5 (41,7 %) et 3 jeunes sur 5 (61,0 %) déclarent utiliser des moyens actifs comme la marche ou le vélo pour se rendre sur leur lieu de travail ou à l’école. En comparaison à la période précédant la pandémie de COVID-19, la proportion de jeunes utilisant un mode de transport actif a considérablement diminué de 14,7 pourcent (75,6 % en 2018 par rapport à 60,9 % en 2021). L’utilisation de modes de transport actifs, comme la marche ou le vélo, offre aux Canadiens une opportunité importante d’être actifs et d’augmenter leur niveau global d’activité physique, tout en améliorant leur aptitude cardiorespiratoireFootnote 5.

Participation sportive et jeu libre: Le sport organisé peut offrir aux enfants et aux jeunes de nombreuses opportunités de participer à des activités physiques. L’activité physique peut également être accumulée par le jeu libre non structuré pendant les loisirs. Environ la moitié des enfants et des jeunes (54,4 %) ont participé à des sports organisés avec un entraîneur ou un instructeur au cours de la dernière semaine et ont déclaré une moyenne de 2,8 heures de sport organisé par semaine. Deux enfants sur trois (68,1 %) ont déclaré trois heures ou moins par semaine de jeu libre non structuré à l’extérieur de l’école et les jeunes ont déclaré en moyenne 2,4 heures par semaine de participation à des activités physiques de plein air pendant leur temps libre. La participation régulière à des sports (organisés ou libres) est associée à des niveaux plus élevés d’activité physique, à des niveaux moins élevés de comportement sédentaire et à de meilleurs résultats généraux en matière de santé mentale chez les enfants et les jeunesFootnote 6Footnote 7.

Utilisation des appareils électroniques dans la chambre à coucher : Environ 2 Canadiens adultes sur 3 (65,4 %) déclarent avoir un appareil électronique comme un téléphone cellulaire, une télévision ou un ordinateur dans leur chambre à coucher pendant leur sommeil, et 66,4 % déclarent utiliser des appareils électroniques dans les 30 minutes précédant leur endormissement. Plus de deux enfants et jeunes du Canada sur cinq (45,3 %) déclarent utiliser des appareils électroniques dans la chambre à coucher avant de s’endormir. L’utilisation d’appareils électroniques avant le coucher peut accroître l’activité cognitive et rendre difficile la relaxation et l’endormissement, ce qui peut entraîner une mauvaise qualité du sommeilFootnote 8Footnote 9.


Les indicateurs de l'APCSS reconnaissent que certains facteurs plus généraux, comme les relations familiales et les normes sociétales, ainsi que la façon dont les collectivités sont construites (par exemple, les pistes cyclables et l’accès aux parcs), ont tous une incidence sur les activités quotidiennes d’une personne.

L’activité physique et l’environnement familial/social : Environ un jeune Canadien sur trois (35,4 %) déclare faire de l’activité physique avec ses parents au moins une fois par semaine, et environ la moitié (57,5 %) déclare que ses amis proches pratiquent une activité physique régulièrement. Le soutien des parents et des pairs, y compris la modélisation, le soutien matériel et l’encouragement, a été associé à une plus grande participation, à un plus grand plaisir et à une plus grande confiance dans l’activité physique chez les jeunesFootnote 10Footnote 11Footnote 12Footnote 13.

Accès aux parcs et aux installations récréatives : La majorité des Canadiens (87,4 % des adultes et 90,0 % des jeunes) déclarent que leur quartier dispose de plusieurs installations récréatives gratuites ou peu coûteuses, comme des parcs, des sentiers pédestres, des pistes cyclables, des centres de loisirs, des terrains de jeux ou des piscines publiques. L’accessibilité des installations (sur le plan de la localisation et du coût) contribue à accroître l’activité physique des Canadiens.


Pour un aperçu de tous les indicateurs de vie saine présentés dans les indicateurs de l'APCSS, voir la page des statistiques rapides des indicateurs de l’APCSS. Pour visualiser des indicateurs supplémentaires et chaque indicateur en fonction de caractéristiques sociodémographiques comme le sexe, le groupe d’âge, l’éducation, le revenu du ménage, l’origine culturelle/raciale, l’identité autochtone et le statut d’immigrant, veuillez consulter la page de l’outil de données des indicateurs de l’APCSS.

Les indicateurs de l'APCSS sont destinés à soutenir une surveillance exhaustive des comportements de mouvement au Canada. Outre les indicateurs figurant actuellement dans le cadre de surveillance de l’APCSS, de nouveaux indicateurs seront publiés au fur et à mesure que des mesures et des sources de données appropriées seront désignées, comme la littéracie physique, la présence et les types d’obstacles à l’activité physique, le potentiel piétonnier de la collectivité, le temps de sédentarité sur le lieu de travail, la sensibilisation aux bienfaits du sommeil, et bien d’autres encore. L’adaptation des sources de données existantes ou l’élaboration de nouvelles sources d’information et d’outils de mesure seront importantes pour combler les lacunes actuelles et améliorer nos rapports.


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