Maladies transmises par les moustiques : Notes techniques: Surveillance des maladies à transmission vectorielle au Canada
Les vecteurs, comme les moustiques, propagent les maladies entre humains ou des animaux aux humains, habituellement par des piqûres. Les maladies transmises par des vecteurs sont appelées maladies à transmission vectorielle. Renseignez-vous sur les façons dont nous surveillons les maladies transmises par les moustiques au Canada.
- Dernière mise à jour : 2024-06-28
Sur cette page
- Surveillance chez l’humain
- Surveillance chez des espèces autres que l’humain
- Virus du Nil occidental : Définitions et notes sur les données
- Virus du sérogroupe Californie : Définitions et notes sur les données
- Virus de l’encéphalite équine de l’Est : Définitions et notes sur les données
- Limites des données
- Sigles
- Remerciements et citation suggérée
- Liens connexes
Lorsque nous pensons aux maladies transmises par les moustiques, nous pensons souvent au paludisme ou à la fièvre jaune, qui sont plus courants dans les climats chauds et humides. Cependant, il y a des maladies transmises par les moustiques au Canada, et l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) travaille avec des partenaires pour surveiller le risque posé par ces maladies dans notre pays.
Définitions : Maladies zoonotiques, vecteurs et maladies à transmission vectorielle
Maladies zoonotiques (aussi appelées zoonoses) : Maladies infectieuses qui se transmettent des animaux aux humains de diverses manières, comme par contact direct, par contact indirect ou par l’intermédiaire de vecteurs.
Vecteurs : Organismes vivants, le plus souvent des invertébrés tels que des moustiques, des tiques et des mouches, qui peuvent être porteurs de maladies infectieuses et les propager entre les animaux et les humains.
Maladies à transmission vectorielle : Maladies infectieuses causées par des agents pathogènes tels que des parasites, des virus ou des bactéries, qui se propagent entre les animaux et les humains par l’intermédiaire de vecteurs infectés, généralement par piqûre.
Surveillance chez l’humain
Surveillance fondée sur les cas par opposition à surveillance en laboratoire seulement
Les maladies transmises par les moustiques qui sont importantes pour la santé publique sont « à déclaration obligatoire à l’échelle nationale » au Canada. Une définition nationale de cas est élaborée pour chaque maladie à déclaration obligatoire à l’échelle nationale. Dans ce système fondé sur les cas, les provinces et les territoires déclarent volontairement les cas qui répondent aux définitions nationales de cas pour ces maladies.
Le virus du Nil occidental (VNO) a été détecté pour la première fois en Ontario, au Canada, en 2002 et est une maladie transmise par les moustiques et à déclaration obligatoire à l’échelle nationale depuis 2003.
Certaines maladies transmises par les moustiques au Canada ne sont pas à déclaration obligatoire à l’échelle nationale et n’ont pas de définition nationale de cas. Nous surveillons ces maladies à l’aide d’autres méthodes, comme la surveillance en laboratoire seulement. Cette méthode repose sur des données de laboratoire pour des maladies qui sont habituellement identifiées par des tests effectués sur des personnes malades. Voici certaines maladies transmises par les moustiques au Canada qui ne sont pas à déclaration obligatoire à l’échelle nationale :
- Certains virus du sérogroupe Californie (VSGC) tels que :
- le virus de Jamestown Canyon
- le virus Snowshoe hare
- Virus de l’encéphalite équine de l’Est (VEEE)
- Virus de l’encéphalite équine de l’Ouest (VEEO)
Surveillance du virus du Nil occidental
- Les données sur le virus du Nil occidental proviennent d’un système de surveillance fondé sur les cas.
- Les cas humains sont classés selon la définition nationale de cas de VNO.
- Le nombre annuel de cas de VNO peut fluctuer considérablement en raison d’épidémies occasionnelles.
Le système de surveillance du virus du Nil occidental est conforme aux règlements de l’Entente multilatérale sur l'échange de renseignements conclue entre le gouvernement fédéral, les provinces et les territoires. Vous trouverez un historique sommaire du système de surveillance du VNO sur Système de surveillance du virus du Nil occidental : approche « Une seule santé ».
Sources des données : Données sur les cas de virus du Nil occidental chez l’humain
- Les autorités locales ou provinciales de santé publique font un suivi des cas de VNO et envoient les données à l’ASPC pendant toute la saison de transmission, ainsi qu’un ensemble de données annuel définitif.
- La Société canadienne du sang et Héma-Québec procèdent régulièrement au dépistage des dons de sang au printemps, à l’été et à l’automne, car les personnes qui n’ont aucun symptôme ne se rendent peut-être pas compte qu’elles sont infectées. Les donneurs de sang dont le dépistage est positif sont signalés aux autorités sanitaires provinciales ou territoriales. Les provinces et les territoires font ensuite un suivi auprès de ces personnes et nous signalent les cas.
Surveillance des autres maladies transmises par les moustiques
- Pour les maladies transmises par les moustiques qui ne sont pas à déclaration obligatoire à l’échelle nationale et qui n’ont pas de définition nationale de cas, nous surveillons les tendances au moyen d’une surveillance en laboratoire seulement. Nous calculons le nombre d’infections à partir de critères de laboratoire seulement, car les données cliniques (symptômes) ne sont pas recueillies.
- Dans certaines provinces et certains territoires, des maladies qui ne sont pas à déclaration obligatoire à l’échelle nationale, comme le VSGC et le VEEE, doivent être déclarées aux autorités provinciales ou territoriales de santé publique qui peuvent effectuer des analyses dans leurs propres laboratoires et classer les cas selon leurs propres définitions. Nous présentons ces chiffres dans la mesure du possible.
- Les provinces et les territoires ayant une capacité moindre de dépistage du VSGC et du VEEE peuvent envoyer des échantillons à un laboratoire de référence dans une plus grande administration ou au Laboratoire national de microbiologie (LNM).
Sources des données : Données sur les cas de virus du sérogroupe Californie (VSGC) chez l’humain
Les échantillons humains sont soumis au LNM aux fins du dépistage du VSGC ou du sous-typage. Les nombres sont un sous-ensemble de cas confirmés de surveillance en laboratoire seulement. Ils ne représentent pas nécessairement le nombre réel de cas au Canada. Le LNM nous fournit un extrait de ces données sur demande.
Sources des données : Données sur les cas de virus de l’encéphalite équine de l’Est (VEEE) chez l’humain
Les échantillons humains sont soumis au LNM aux fins de dépistage du VEEE. Les nombres comprennent les cas confirmés et probables de surveillance en laboratoire seulement. Ils ne représentent pas nécessairement le nombre réel de cas au Canada. Le LNM nous fournit un extrait de ces données sur demande.
Surveillance chez des espèces autres que l’humain
Nous utilisons l’approche Une seule santé, qui reconnaît l’interdépendance des humains, des animaux et de l’environnement.
En plus des données sur les cas chez l’humain, le système de surveillance des maladies transmises par les moustiques tient à jour des données provenant de diverses sources sur :
- les cas vétérinaires
- les moustiques
- les oiseaux sauvages morts
- d’autres animaux sentinelles
Surveillance des moustiques
- Les programmes d’identification des moustiques sont parfois exécutés par le gouvernement, des organismes non gouvernementaux ou des établissements universitaires. Ces programmes surveillent les moustiques vecteurs actuels et peuvent aider à déterminer le moment où les nouvelles espèces de moustiques s’établissent au Canada, surtout si elles sont connues pour être des vecteurs de maladies.
- La surveillance des moustiques est menée à l’échelle locale ou provinciale, en piégeant et en testant des moustiques adultes. Certains des facteurs pris en compte pour poser des pièges à moustiques incluent :
- l’emplacement
- la proximité avec des humains
- l’habitat préféré de l’espèce de moustiques
- la période de l’année
- les conditions météorologiques
- l’emplacement
Pour en savoir plus sur la surveillance des moustiques, veuillez consulter Surveillance des moustiques.
Sources des données : Moustiques
- Le nombre de provinces et de territoires qui participent à la surveillance des moustiques varie d’une année à l’autre. Ceux qui surveillent les moustiques pour détecter le VNO, le VEEE ou le VSGC nous communiquent leurs données dès qu’elles sont disponibles, généralement toutes les 2 semaines pendant la saison des moustiques.
- Le nombre de provinces et de territoires qui surveillent les moustiques pour détecter le VNO a diminué au cours de la dernière décennie. Ils sont encore moins nombreux à surveiller les moustiques pour détecter le VSGC et le VEEE.
Surveillance équine (chevaux)
- L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) est chargée de protéger les aliments, les animaux et les végétaux.
- Elle nous protège contre les risques évitables pour la santé liés aux maladies qui peuvent être transmises entre les animaux et les humains. L’ACIA protège également les animaux d’élevage et les animaux sauvages contre les maladies animales exotiques et prévient la propagation de certaines maladies animales domestiques.
- Les maladies animales sont classées comme suit :
- Maladies à déclaration obligatoire :
- Maladies de grande importance pour la santé humaine ou animale ou pour l’économie canadienne
- Déclarées par les propriétaires d’animaux, les vétérinaires et les laboratoires
- Maladies à notification immédiate :
- Maladies exotiques au Canada pour lesquelles il n’existe aucun programme de contrôle ou d’éradication
- Déclarées par tous les laboratoires
- Maladies à déclaration annuelle :
- Maladies qui sont présentes au Canada, mais qui ne sont pas classées comme des maladies à déclaration obligatoire ou à notification immédiate
- Déclarées par le Canada à l’Organisation mondiale de la santé animale
- Maladies à déclaration obligatoire :
- Les cas suspects et confirmés de VNO et de VEEE chez les chevaux sont des maladies à notification immédiate.
- L’ACIA utilise l’épidémiologie de la santé animale et les définitions de cas de surveillance pour dénombrer les cas de maladies à notification immédiate chez les chevaux.
- Parmi les grands animaux, les chevaux sont particulièrement à risque d’infection par le VNO et le VEEE.
Pour en savoir plus sur la surveillance équine, veuillez consulter Surveillance des chevaux.
Sources des données : Chevaux
L’ACIA surveille le virus du Nil occidental et le VEEE chez les chevaux dans tout le Canada et communique les données à l’ASPC toutes les 2 semaines pendant la saison des moustiques, notamment l’emplacement, le moment de l’apparition de la maladie et des renseignements sur les analyses.
Surveillance des oiseaux sauvages morts
Le Réseau canadien pour la santé de la faune (RCSF) a coordonné un vaste projet national de surveillance du VNO chez les oiseaux sauvages de 2001 à 2012. Depuis, la surveillance s’est poursuivie dans le cadre des efforts de surveillance continue, mais il n’y a plus de programme dédié au VNO. Environ 300 oiseaux par année sont soumis à des tests de dépistage du VNO depuis 2009. C’est le pathologiste qui décide s’il faut dépister le VNO chez un oiseau sauvage mort soumis.
Pour en savoir plus sur la surveillance des oiseaux, veuillez consulter Surveillance des oiseaux.
Sources des données : Oiseaux sauvages morts
Le RCSF tient à jour une base de données exhaustive sur les causes de décès, qui contient des données sur :
- les décès, y compris :
- les circonstances environnementales
- l’emplacement
- la date
- l’espèce
- les renseignements sur les analyses
- l’issue de la maladie
Le RCSF recueille ces données pour les oiseaux sauvages morts testés dans toutes les provinces et tous les territoires, sauf au Manitoba, et les communique à l’ASPC toutes les 2 semaines pendant la saison des moustiques. Le Manitoba ne teste pas systématiquement les oiseaux sauvages morts, mais il transmet les données sur les tests positifs à l’ASPC tout au long de la saison.
Virus du Nil occidental : Définitions des données et notes sur les données
Définitions des données sur les cas chez l’humain
- Classification du cas
- Les cas sont classés comme suspects, probables ou confirmés, selon la définition nationale de cas : Infection par le virus du Nil occidental. Aux fins des rapports de surveillance, les cas probables et confirmés sont dénombrés.
- Classification de la maladie
- Les cas sont classés selon les critères cliniques et de laboratoire de la définition nationale de cas pour le virus du Nil occidental. Si un cas répond à la fois aux critères de laboratoire et aux critères cliniques, il est classé comme syndrome neurologique lié au virus du Nil occidental (SNVNO), syndrome non neurologique lié au virus du Nil occidental (SNNVNO) ou, si aucune classification clinique n’a été fournie, comme cas clinique non spécifié lié au virus du Nil occidental. Si un cas répond aux critères du laboratoire, mais à aucun des critères cliniques, il est classé comme une infection asymptomatique liée au virus du Nil occidental. Les cas asymptomatiques sont habituellement identifiés par des tests effectués sur des dons de sang.
- Décès
- Un cas d’infection par le virus du Nil occidental qui a été déclaré comme étant décédé. Dans la plupart des cas, le VNO était la cause directe du décès ou y a contribué. Le décès est consigné au niveau local, provincial ou territorial au moment de l’enquête ou du suivi en santé publique. Il peut y avoir des différences dans la façon dont le décès est classé ou fait l’objet d’une enquête d’une administration à l’autre.
- Date de l’épisode
- La première des dates suivantes déclarées à l’ASPC :
- Date de l’apparition des symptômes
- Date de prélèvement du spécimen
- Date de l’essai en laboratoire
- Date du rapport
- Voyages
- Si le cas impliquait un voyage pertinent pour l’acquisition du virus du Nil occidental. Les cas liés à un voyage sont classés comme « infectés au Canada » ou « infectés à l’extérieur du Canada » dans le tableau de bord. La catégorisation des cas liés aux voyages et leur suivi en santé publique varient selon l’administration.
Définitions des données sur les moustiques
- Nombre de populations de moustiques infectées par le virus du Nil occidental
-
Le nombre de populations de moustiques infectées par le virus du Nil occidental, selon la période et l’emplacement, repose sur :
- la date à laquelle les moustiques ont été recueillis ou testés
- l’emplacement du piège
- Population de moustiques
- Une population de moustiques est généralement un groupe de 1 à 50 moustiques femelles de la même espèce qui sont capturées dans un piège.
- Population de moustiques infectée
- Une population de moustiques infectée est une population de moustiques dont au moins 1 moustique est infecté.
Définitions des données sur les chevaux
- Nombre de chevaux infectés par le virus du Nil occidental
-
Le nombre de chevaux infectés par le virus du Nil occidental, selon la période et l’emplacement, repose sur :
- la date de soumission (par exemple, la date à laquelle le laboratoire a reçu l’échantillon)
- la province de résidence
Définitions des données sur les oiseaux sauvages morts
- Nombre d’oiseaux sauvages morts infectés par le virus du Nil occidental
-
Le nombre d’oiseaux sauvages morts infectés par le virus du Nil occidental, selon la période et l’emplacement, repose sur :
- la date à laquelle le laboratoire du RCSF a reçu l’échantillon
- l’endroit où l’oiseau a été trouvé
Notes sur les données
- Le système de surveillance du virus du Nil occidental est un système passif, car il dépend des autorités sanitaires pour déclarer les cas. De plus, seulement environ 20 % des personnes infectées par le VNO présentent des symptômes. De nombreux cas asymptomatiques ou légers ne sont pas diagnostiqués ou signalés. De ce fait, les infections par le VNO chez les humains sont probablement sous-diagnostiquées. La détection et la déclaration du syndrome neurologique lié au VNO sont considérées comme plus complètes que celles du syndrome non neurologique lié au VNO.
- Les méthodes de collecte des données et les définitions de cas varient au Canada, ce qui pose des difficultés d’interprétation. Il faut noter que, depuis 2008, la Saskatchewan ne déclare que les cas de syndrome neurologique lié au VNO.
- La classification ou les enquêtes sur les décès varient d’une province ou d’un territoire à l’autre.
- La plupart des analyses excluent les cas de VNO liés à un voyage et qui ont probablement été acquis à l’extérieur du Canada.
- Le nombre d’infections asymptomatiques par le VNO avant 2020 peut représenter une réactivité croisée avec le vaccin contre l’encéphalite japonaise, plutôt que de véritables infections asymptomatiques par le VNO.
- Le nombre d’oiseaux sauvages morts infectés par le VNO pour une année donnée est fondé sur la date à laquelle le RCSF a reçu le spécimen, qui n'est pas nécessairement la date à laquelle l’oiseau est mort ou a été trouvé.
Virus du sérogroupe Californie : Définitions des données et notes sur les données
Définitions des données sur les cas chez l’humain
- Classification du cas
- En l’absence de données cliniques, nous calculons le nombre d’infections à partir des critères de laboratoire seulement. Dans le cas des infections par le VSGC, les nombres sont un sous-ensemble de cas confirmés de surveillance en laboratoire seulement.
- Date de l’épisode
- La première date à laquelle un cas a été signalé à l’ASPC peut être la :
- date de prélèvement du spécimen
- date de l’essai en laboratoire
- date du rapport
Définitions des données sur les moustiques
- Nombre de populations de moustiques infectées par le VSGC
-
Le nombre de populations de moustiques infectées par le VSGC, selon la période et l’emplacement, repose sur :
- la date à laquelle les moustiques ont été recueillis ou testés
- l’emplacement du piège
- Population de moustiques
- Une population de moustiques est généralement un groupe de 1 à 50 moustiques femelles de la même espèce qui sont capturées dans un piège.
- Population de moustiques infectée
- Une population de moustiques infectée est une population de moustiques dont au moins 1 moustique est infecté.
Notes sur les données
- Les infections par le VSGC chez les humains sont probablement sous-déclarées, car le VSGC n’est pas une maladie à déclaration obligatoire à l’échelle nationale et les nombres sont un sous-ensemble de cas confirmés de surveillance en laboratoire seulement.
- Les maladies qui ne sont pas à déclaration obligatoire à l’échelle nationale, comme le VSGC, doivent être interprétées avec prudence. Les comparaisons dans le temps ne sont pas toujours fiables. Les chiffres nationaux peuvent différer des chiffres provinciaux et territoriaux si les définitions de cas ou la méthode de surveillance utilisée sont différentes.
- Le nombre d’infections par le VSGC par région n’est pas disponible, car il peut être limité ou inexact. L’ASPC n’a pas toujours accès à la province ou au territoire de résidence, car les provinces et les territoires ayant une capacité moindre de dépistage du VSGC peuvent envoyer des échantillons à un laboratoire de référence dans une plus grande administration ou au LNM.
- Les Territoires du Nord-Ouest soumettent des données sur les populations de moustiques infectées par le VSGC, mais ils le font l’année suivant la saison des moustiques en question. Les mises à jour des populations infectées seront de ce fait retardées.
Virus de l’encéphalite équine de l’Est : Définitions des données et notes sur les données
Définitions des données sur les cas chez l’humain
- Classification du cas
- En l’absence de données cliniques, nous calculons le nombre d’infections à partir des critères de laboratoire seulement. Dans le cas des infections par le VEEE, les nombres sont un sous-ensemble de cas confirmés de surveillance en laboratoire seulement.
- Date de l’épisode
- La première date de signalement à l’ASPC peut être la :
- date de prélèvement du spécimen
- date de l’essai en laboratoire
- date du rapport
Définitions des données sur les moustiques
- Nombre de populations de moustiques infectées par le VEEE
-
Le nombre de populations de moustiques infectées par le VEEE, selon la période et l’emplacement, repose sur :
- la date à laquelle les moustiques ont été recueillis ou testés
- l’emplacement du piège
- Population de moustiques
- Une population de moustiques est généralement un groupe de 1 à 50 moustiques femelles de la même espèce qui sont capturées dans un piège.
- Population de moustiques infectée
- Une population de moustiques infectée est une population de moustiques dont au moins 1 moustique est infecté.
Définitions des données sur les chevaux
- Nombre de chevaux infectés par le VEEE
-
Le nombre de chevaux infectés par le VEEE, selon la période et l’emplacement, repose sur :
- la date de soumission (la date à laquelle le laboratoire a reçu l’échantillon)
- la province de résidence
Notes sur les données
- Les infections par le VEEE chez les humains sont probablement sous-déclarées, car le VEEE n’est pas une maladie à déclaration obligatoire à l’échelle nationale et les nombres sont un sous-ensemble de cas confirmés de surveillance en laboratoire seulement.
- Les maladies qui ne sont pas à déclaration obligatoire à l’échelle nationale, comme le VEEE, doivent être interprétées avec prudence. Les comparaisons dans le temps ne sont pas toujours fiables. Les chiffres nationaux peuvent différer des chiffres provinciaux et territoriaux si les définitions de cas ou la méthode de surveillance utilisée sont différentes.
- Le nombre d’infections par le VEEE par région n’est pas disponible, car il peut être limité ou inexact. L’ASPC n’a pas toujours accès à la province ou au territoire de résidence, car les provinces et les territoires ayant une capacité moindre de dépistage du VEEE peuvent envoyer des échantillons à un laboratoire de référence dans une plus grande administration ou au LNM.
Limites des données
- Les données de surveillance sont déclarées par province ou territoire de résidence et non par lieu d’exposition.
- Toutes les provinces et tous les territoires ne soumettent pas leurs données aux 2 semaines à l’ASPC, de sorte que les mises à jour des données de surveillance pour ces administrations peuvent être retardées.
- Ce tableau de bord est fondé sur les données les plus récentes qui nous ont été fournies, mais les données déclarées à l’ASPC peuvent changer à mesure que les provinces et les territoires reçoivent des renseignements actualisés sur les cas.
- Il se peut que les données de ce tableau de bord ne correspondent pas aux données de surveillance des sites Web de déclaration des maladies des provinces et des territoires. Ces derniers peuvent mettre à jour les données de surveillance sur leurs sites. Ces mises à jour peuvent ne pas être reflétées dans ce tableau de bord, en particulier pour les données historiques.
- Dans les provinces et les territoires moins peuplés, même de légères variations du nombre de cas peuvent entraîner des variations importantes des taux.
- L’absence d’activité de la maladie chez les humains, les moustiques et les animaux ne doit pas être interprétée comme signifiant qu’il n’y a aucun risque.
- Des indicateurs comme des populations de moustiques infectées et des oiseaux sauvages morts infectés ne sont pas toujours fiables pour évaluer les tendances dans le temps ou une association avec des cas chez l’humain. En effet, les méthodes d’échantillonnage, d’analyse et de piégeage n’ont pas été utilisées de manière uniforme au fil du temps ni entre les administrations.
- Les provinces et les territoires qui effectuent une surveillance des moustiques devront peut-être sous-échantillonner le nombre de moustiques repérés dans chaque piège, ainsi que le nombre de populations testées. Ainsi, il est possible qu’ils ne soient pas en mesure de tester tous les moustiques piégés pour maintenir un programme efficace et rentable.
- Lorsque vous interprétez les tendances des données sur les chevaux et les moustiques, n’oubliez pas que les mesures de prévention de santé publique ont des effets sur ces chiffres d’une année à l’autre. La vaccination des chevaux, l’application d’insecticides et d’autres mesures de lutte contre les moustiques en sont des exemples.
Sigles
- ASPC
- Agence de la santé publique du Canada
- ACIA
- Agence canadienne d’inspection des aliments
- HQ
- Héma-Québec
- LNM
- Laboratoire national de microbiologie
- RCSF
- Réseau canadien pour la santé de la faune
- SCS
- Société canadienne du sang
- VEEE
- Virus de l’encéphalite équine de l’Est
- VEEO
- Virus de l’encéphalite équine de l’Ouest
- VJC
- Virus de Jamestown Canyon
- VLC
- Virus de La Crosse
- VNO
- Virus du Nil occidental
- VSGC
- Virus du sérogroupe Californie
- VSH
- Virus Snowshoe hare
Remerciements et citation suggérée
Ce tableau de bord ne serait pas possible sans la collaboration et le dévouement des fournisseurs de données de santé publique locaux, provinciaux et territoriaux. Nous tenons également à remercier le Réseau canadien pour la santé de la faune, l’Agence canadienne d’inspection des aliments, la Société canadienne du sang et Héma-Québec pour leurs contributions à ce tableau de bord.
Citation suggérée
Surveillance des maladies à transmission vectorielle au Canada. Ottawa, Canada : Agence de la santé publique du Canada. https://sante-infobase.canada.ca/zoonoses/moustique/
Liens connexes
Gouvernement du Canada
- Virus du Nil occidental
- Surveillance du virus du Nil occidental
- Définition nationale de cas : Infection par le virus du Nil occidental
- Surveillance du virus du Nil occidental et autres maladies transmises par les moustiques au Canada
- Système de surveillance du virus du Nil occidental : approche « Une seule santé »
- Les bunyavirus au Canada
- Halte aux piqûres : Les maladies transmises par les moustiques sont en hausse au Canada
- Entente multilatérale sur l'échange de renseignements
Surveillance provinciale, territoriale et internationale
- Colombie-Britannique - Virus du Nil occidental et surveillance (en anglais seulement)
- Alberta - West Nile virus (en anglais seulement)
- Saskatchewan – West Nile virus (en anglais seulement)
- Manitoba – Virus du Nil occidental
- Ontario – Virus du Nil occidental
- Québec – Virus du Nil occidental
- Québec – Virus du sérogroupe Californie (VSC)
- Québec – Encéphalomyélite équine de l’Est
- Nova Scotia – West Nile virus (en anglais seulement)
- Nouveau-Brunswick – Virus du Nil occidental et autres maladies transmises par les moustiques
- Territoires du Nord-Ouest – Moustiques et maladies transmises par les moustiques
- Île-du-Prince-Édouard – West Nile virus (en anglais seulement)
- Terre-Neuve-et-Labrador – West Nile virus Surveillance (en anglais seulement)
- U.S. Centers for Disease Control – West Nile virus (en anglais seulement)
- U.S. Centers for Disease Control – Eastern Equine Encephalitis Virus (en anglais seulement)
- U.S. Centers for Disease Control – Jamestown Canyon Virus (en anglais seulement)
- European Centre Disease Control – Mosquito-borne disease (en anglais seulement)
- Date de modification: