Sélection de la langue

Recherche

L'outil de données de surveillance nutritionnelle de Santé Canada

L'outil de données de surveillance nutritionnelle a été développé par le Bureau de la surveillance des aliments et de l’intégration de la science (BSAIS) à Santé Canada. Cet outil présente les apports usuels en énergie, en nutriments et en autres composants alimentaires en utilisant les données recueillies dans le cadre de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes - Nutrition 2015. Il présente où se situe les apports des Canadiens par rapport aux apports nutritionnels de référence établis par l’Institute of Medicine of The National Academies of Science, Engineering and Medicine.

Sur cette page


Les données présentées dans cet outil ont été recueillies dans le cadre de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes - Nutrition 2015 (ESCC – Nutrition 2015).

À propos de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes - Nutrition 2015 (ESCC – Nutrition 2015)

L’ESCC- Nutrition 2015 est une enquête sur la nutrition de la population canadienne représentative aux niveaux national et provincial. L’enquête fournit des informations détaillées sur la consommation d'aliments en utilisant un rappel alimentaire de 24 heures sur l'ensemble de l'échantillon et d'un deuxième rappel effectué auprès d'un sous-échantillon, l’apport de suppléments nutritionnels, des mesures anthropométriques (physiques), l'insécurité alimentaire des ménages ainsi que d'autre sujets permettant de mieux interpréter les données du rappel de 24 heures. L'enquête exclut les habitants des trois territoires, les personnes vivant dans les réserves, les résidents d'établissements, les membres à temps plein des Forces canadiennes et les résidents de certaines régions éloignées.

Informations pour soutenir l’interprétation des données

Nous encourageons les utilisateurs à lire les publications suivantes de Santé Canada :

Les notes suivantes s'appliquent aux graphiques et tableaux présentés dans cet outil de données :

  1. Les données présentées dans les graphiques et les tableaux excluent les femmes enceintes et celles qui allaitent, celles-ci faisant l'objet d'une autre série de recommandations nutritionnelles. La taille de l'échantillon composé des femmes enceintes et de celles qui allaitent n'est pas assez importante pour permettre des estimations fiables à l'échelle provinciale.
  2. La taille de l'échantillon est basée sur le premier rappel de 24-heures (premier jour de l'entrevue) uniquement.
  3. Les apports sont fondés sur la base de la consommation d'aliments. Les apports provenant de suppléments de vitamines et de minéraux n'ont pas été inclus. Les inférences sur la prévalence d'excès ou d’insuffisances en nutriments fondées uniquement sur les apports alimentaires pourraient respectivement sous-estimer ou surestimer les prévalences fondées sur l'apport total de nutriments provenant de l'alimentation et des suppléments.
  4. La distribution des apports (percentiles et pourcentages supérieurs ou inférieurs à une limite, le cas échéant) a été rajustée à l'aide de la méthode du National Cancer Institute (NCI) telle que décrite dans le document méthodologique.
  5. Des techniques bootstrap ont été utilisées pour déterminer le coefficient de variation (CV) et l'erreur type (ET).
  6. L'EVAM est l'étendue des valeurs acceptables pour les macronutriments, qui est exprimée en pourcentage de l'apport énergétique total. Les apports à l'intérieur de la fourchette sont associés à un risque réduit de maladies chroniques et ils représentent un apport suffisant en nutriments essentiels. Pour de plus amples informations sur l'EVAM dans l'évaluation des groupes de population, voir la publication de Santé Canada intitulée Guide de référence pour comprendre et utiliser les données - Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes - Nutrition de 2015, section 2.2.6, page 28.
  7. Le BME est le besoin moyen estimatif. Dans le contexte de la communication des résultats dans des enquêtes auprès de la population telles que les ESCC - Nutrition de 2004 et 2015, la principale fonction du BME est d'estimer la prévalence d’insuffisance en certains nutriments dans un groupe. Pour plus d'informations sur le BME et sur la manière d'interpréter la prévalence des insuffisances dans une population, voir la publication de Santé Canada intitulée Guide de référence pour comprendre et utiliser les données - Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes - Nutrition de 2015, Section 2.2.2, page 24.
  8. L'AS est l'apport suffisant. L'apport nutritionnel représenté par l'AS est l'apport quotidien moyen recommandé qui est fondé sur des valeurs approximatives observées ou déterminées expérimentalement ou sur des estimations de l'apport nutritionnel observé chez un ou plusieurs groupes d'individus apparemment en bonne santé. L'AS est établi lorsque le BME ne peut pas être déterminé. Le pourcentage de la population ayant un apport usuel supérieur à l'AS comble presque certainement leurs besoins. Nous ne pouvons évaluer si un apport inférieur à l'AS est inadéquat, il ne faut jamais l'interpréter comme tel. Pour plus d'informations sur l'AS et sur la manière d'interpréter la prévalence des insuffisances au sein d'une population, consultez la publication de Santé Canada intitulée Guide de référence pour comprendre et utiliser les données - Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes - Nutrition de 2015, section 2.2.4, pages 25-26.
  9. L'AMT est l'apport maximal tolérable. L'apport nutritionnel représenté par l'AMT est l'apport quotidien moyen le plus élevé qui n'entraîne vraisemblablement pas de risques d'effets indésirables sur la santé chez la plupart des individus de la population en général. Pour plus d'informations sur l'AMT et sur la manière d'interpréter la prévalence d'apports supérieurs à l'AMT dans une population, voir la publication de Santé Canada intitulée Guide de référence pour comprendre et utiliser les données - Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes - Nutrition de 2015, Section 2.2.5, page 28. 1 En 2017, le document Guiding Principles for Developing Dietary Reference Intakes Based on Chronic Disease recommandait de maintenir l'AMT dans le modèle élargi des ANREF, mais d'en caractériser le risque toxicologique.
  10. L'apport lié à un risque réduit de maladie chronique (RRMC) est l’étendue d'apports pour laquelle il existe suffisamment de preuves permettant de caractériser une réduction du risque de maladie chronique. Pour une compréhension plus détaillée du RRMC et de son interprétation lors de l'évaluation de l'apport en nutriments particuliers, consultez le rapport 2017 des National Academies, Guiding Principles for Developing Dietary Reference Intakes Based on Chronic Disease et le rapport 2019 de National Academies, Dietary Reference Intakes for Sodium and Potassium.
  11. Pour une compréhension plus détaillée des ANREF et de leur interprétation lors de l'évaluation des apports en nutriments particuliers, consultez le résumé de la série de publications sur les ANREF publiée par l'Institute of Medicine intitulée Dietary Reference Intakes: The Essential Guide to Nutrient Requirements, 2006.
  12. Pour une compréhension plus détaillée des ANREF et de leur interprétation lors de l'évaluation des apports en sodium et en potassium, consultez le document Dietary Reference Intakes for Sodium and Potassium, 2019.
  13. Les données sur les apports en gras trans ne peuvent pas être obtenues à partir des ensembles de données des ESCC 2015, et ne sont donc pas rapportées séparément. Cependant, les estimations du pourcentage en énergie provenant des gras totaux comprennent tous les types de gras, y compris les gras trans. Il est à noter que l'estimation du total des apports en énergie des différents types de gras individuels ne correspond pas à l'estimation du gras total en raison des erreurs de mesures ainsi qu'au manque de données sur l'apport de gras trans.
  14. En termes de précision, l'estimation 0,0 avec une erreur type de 0,0 correspond à une erreur type inférieure à 0,1 %.
  15. Les données dont le coefficient de variation (CV) se situe entre 16,6 % et 33,3 % sont identifiées comme suit : (E) utiliser avec prudence.
  16. Les données dont le CV est supérieur à 33,3 % avec un intervalle de confiance à 95 % se situant entièrement entre 0 et 3 % sont identifiées comme suit : <3, interpréter avec prudence.
  17. Les données dont le CV est supérieur à 33,3 % ont été supprimées en raison d'une extrême variabilité d'échantillonnage et sont identifiées comme suit : (F) trop peu fiable pour être publié.


Notes relatives aux nutriments spécifiques


• Acide linolénique : Acide linolénique est un autre nom pour acide α‐linolénique (n‐3).

• Apport énergétique total : L'interprétation de l'apport énergétique autodéclaré doit être faite avec prudence car les répondants ont tendance à sous-estimer leur apport énergétique lors d’une enquête. L'Institute of Medicine (IOM) suggère d'utiliser des indicateurs du poids corporel relatif, tels que l'indice de masse corporelle (IMC), en tant que marqueurs d'un apport énergétique adéquat chez des groupes. Statistique Canada a publié les résultats pour l'IMC mesuré chez les adultes1 et les enfants2 provenant de l’ESSC – Nutrition 2015.

Références :

  1. Statistique Canada. Tableau 13-10-0794-01 Indice de masse corporelle (IMC) mesuré chez les adultes (classification selon l'Organisation mondiale de la santé), selon le groupe d'âge et le sexe, Canada et provinces, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Nutrition. DOI: https://doi.org/10.25318/1310079401-fra
  2. Statistique Canada. Tableau 13-10-0795-01 Indice de masse corporelle (IMC) mesuré chez les enfants et les jeunes (classification selon l'Organisation mondiale de la santé), selon le groupe d'âge et le sexe, Canada et provinces, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Nutrition. DOI: https://doi.org/10.25318/1310079501-fra



• Eau totale : Le terme « eau totale » inclut l’eau provenant de toutes les sources d’aliments et de boissons.

• Fer : L'insuffisance en fer a été estimer à l'aide de la méthode fondée sur les probabilités totales, comme décrit à la section 2.3.4 du document méthodologique.

• Fibres alimentaires totales : Bien que l'Institute of Medicine a établi un apport suffisant (AS) pour les fibres alimentaires totales (ION, 2005), aucune comparaison n’est présentée dans le tableau. En plus du fait que l'utilisation de l’AS est plutôt limitée quant à l'évaluation de groupes (Health Canada, 2017), l'AS pour les fibres alimentaires a été déterminé en fonction du risque de coronapathie. La définition de Santé Canada pour les fibres alimentaires reconnaît le rôle que les fibres jouent dans l'apport de produits de fermentation aux colonocytes et sur la laxation. (Health Canada, 2010) Aucun ANREF n'a été établi pour ces effets. Pour plus d'informations sur les méthodes utilisées pour analyser les fibres alimentaires pour cette enquête, veuillez consulter le Fichier canadien sur les éléments nutritifs - Guide de l'utilisateur.

Références :


• Folacine : Dans les aliments qui présentent une teneur en folate, ce dernier prend actuellement deux formes chimiques : le folate alimentaire, c’est à dire le folate d’origine naturelle, et l’acide folique, soit la forme synthétique de folate ajoutée aux aliments. Le terme « folacine » correspond à une unité de mesure correspondant à la simple somme arithmétique du contenu en folate alimentaire et en acide folique présent dans les aliments, en microgrammes.

• Folate : Folate est un terme générique qui inclut la forme présente naturellement dans les aliments et l'acide folique présent dans les suppléments et les aliments enrichis. Les besoins en folate sont basés sur la quantité d'équivalents de folate alimentaire (EFA) nécessaire pour maintenir les concentrations de folate dans les globules rouges. Les EFA tiennent compte des différences d'absorption entre le folate alimentaire naturel et l'acide folique synthétique. Bien qu'il semble y avoir une prévalence relativement élevée d'apports insuffisants inadéquats en folate, la mesure de la concentration de folate dans les globules rouges, un indicateur du statut en folate, suggèrent une très faible prévalence de carence en folate dans la population canadienne.1,2

Les femmes en âge de procréer nécessitent une attention particulière en ce qui concerne l'apport en folate. Pour réduire le risque d'anomalies du tube neural, il est recommandé à toutes les femmes qui pourraient devenir enceintes de prendre chaque jour un supplément multivitaminique contenant 400 µg d'acide folique, en plus de la quantité de folate contenue dans un régime alimentaire sain. Les mesures de la concentration de folate dans les globules rouges suggèrent que certaines femmes canadiennes en âge de procréer ont des niveaux inférieurs à ceux considérés comme optimaux pour la plus grande réduction du risque d'anomalies du tube neural. .1,2

Références :

  1. Statistique Canada. Tableau 13-10-0336-01 État nutritionnel de la population à domicile. DOI: https://doi.org/10.25318/1310033601-fra
  2. Colapinto, Cynthia K., Deborah L. O’Connor and Mark S. Tremblay. 2011. "Folate status of the population in the Canadian Health Measures Survey." Canadian Medical Association Journal. Vol. 183, no. 2. February. pp. E100 to E106. http://www.cmaj.ca/content/183/2/E100.full.pdf+html



• Sodium : Pour plus d'information sur les apports en sodium, veuillez consulter le rapport de Santé Canada intitulé L'apport en sodium des Canadiens en 2017.

• Pourcentage de l'apport énergétique total provenant des acides gras saturés : Les Lignes directrices canadiennes en matière d’alimentation recommandent que les canadiens consomment moins de 10 % de l’apport énergétique total provenant des gras saturé.

• Protéines : Bien que des ANREF pour les protéines aient été établis sur la base de la quantité par kg de poids corporel, aucun ANREF a été établi pour les quantités absolues de protéines.

• Vitamine A : Aucune prévalence pour les apports en dessus du AMT n’est calculée pour la vitamine A. Le AMT pour la vitamine A est fixé pour la vitamine A préformée seulement, et ces estimations n’avaient pas encore été faites lorsque cet outil a été produit.

• Vitamine D : La vitamine D est unique car elle peut être obtenue par l’alimentation et les suppléments et peut également être synthétisée dans l'organisme à partir de la lumière du soleil (rayonnement UVB). L'apport de vitamine D provenant des suppléments n'a pas été considéré dans cette analyse. Bien que la prévalence d'un apport insuffisant de vitamine D semble élevée, les mesures de biomarqueurs sanguins ne suggèrent pas que la carence en vitamine D soit généralisée dans la population canadienne.1,2,3 Bien qu'il semble y avoir une faible prévalence de carence en vitamine D, certaines sous-populations pourraient mériter un examen plus approfondi.

Les estimations de la prévalence d’un apport alimentaire insuffisant en vitamine D doivent être interprétées avec prudence.

Références :

  1. Langlois K, Greene-Finestone L, Little J, Hidiroglou N, Whiting S. Vitamin D status of Canadians as measured in the 2007 to 2009 Canadian Health Measures Survey. Health Rep. 2010;21(1):47–55.
  2. Whiting SJ, Langlois KA, Vatanparast H, Greene-Finestone LS. The vitamin D status of Canadians relative to the 2011 Dietary Reference Intakes: an examination in children and adults with and without supplement use. Am J Clin Nutr. 2011;94(1):128–135. doi:10.3945/ajcn.111.013268
  3. Statistique Canada. Enquête canadienne sur les mesures de la santé : Données des mesures non environnementales de laboratoire et de médicaments, 2016 et 2017. Le Quotidien. 2019.



Signaler un problème sur cette page
Veuillez sélectionner toutes les cases qui s'appliquent :

Merci de votre aide!

Vous ne recevrez pas de réponse. Pour toute question, contactez-nous.

Date de modification :