Méfaits associés aux opioïdes et aux stimulants au Canada : Notes techniques

Faits saillants sur les données sur les surdoses et les décès impliquant des opioïdes et/ou des stimulants de janvier 2016 à mars 2024.

Dernière mise à jour : 2024-09-13
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Définitions
Comment les décès apparemment liés à une intoxication aux opioïdes et aux stimulants sont comptés
Limites et considérations des données sur les décès apparemment liés à une intoxication aux opioïdes et aux stimulants
Masquage des données
Tableau A. Période de déclaration, mode de décès et disponibilité des données sur l’origine des opioïdes inclus dans cette mise à jour selon la province ou le territoire
Tableau B. Types d’opioïdes et de stimulants
Remerciements
Citation suggérée

Définitions

Décès apparemment lié à une intoxication: Un décès causé par intoxication (empoisonnement) ou la toxicité d'une substance consommée, peu importe la façon dont elles ont été obtenues (p. ex. illégalement ou sur ordonnance). D’autres substances peuvent également être impliquées.
Décès apparemment lié à une intoxication aux opioïdes: Un décès apparemment lié à une intoxication lorsqu’une ou plusieurs des substances en cause(s) est un opioïde.
Décès apparemment lié à une intoxication aux stimulants: Un décès apparemment lié à une intoxication lorsqu’une ou plusieurs des substances en cause(s) est un stimulant.
Enquête sur le décès: Les coroners et médecins légistes peuvent mener une enquête sur un décès afin de déterminer comment et pourquoi le décès est survenu. Les décès peuvent avoir les statuts d’enquête suivant :
En cours: Les coroners et médecins légistes poursuivent la collecte d’information et les données sont considérées comme préliminaires et susceptibles de changer.
Complétée: Les coroners et médecins légistes ont collecté toute l’information. Le temps requis pour compléter une enquête et les procédures administratives qui s’y rattachent varie d’un cas à l’autre et peut aller d’approximativement trois à vingt-quatre mois.
Mode de décès: Le mode de décès est établi par le coroner ou le médecin légiste pendant ou suite à une enquête :
Accident: Décès ayant fait l’objet d’une enquête complète où le coroner ou le médecin légiste a déterminé que le décès était non intentionnel. Cette catégorie comprend aussi les décès faisant l'objet d'une enquête en cours dont le mode présumé était non intentionnel ou n'avait pas encore été établi au moment de la soumission des données.
Suicide: Décès ayant fait l’objet d’une enquête complète où le coroner ou le médecin légiste a déterminé que les substances ont été consommées avec l'intention de mourir. Cette catégorie comprend aussi les décès faisant l'objet d'une enquête en cours dont le mode présumé était le suicide au moment de la soumission des données.
Indéterminé: Décès ayant fait l’objet d’une enquête complète dont le mode spécifique de décès (p. ex. accident, suicide) n'a pu être établi compte tenu de l'information disponible ou concurrente. Pour ce mode de décès, les provinces et territoires déclarent uniquement les décès avec enquêtes complétées à l’exception de la Colombie-Britannique qui inclut également les décès avec enquêtes en cours.
Origine des opioïdes: L’origine des opioïdes indique si les opioïdes qui ont directement contribués au décès étaient pharmaceutiques, non-pharmaceutiques, les deux ou indéterminés. L’origine est basée sur les rapports toxicologiques ainsi que les preuves présentes sur le lieu du décès. L’origine ne permet pas de déterminer comment les substances ont été préparées, leur apparence, ou comment elles ont été étiquetées et vendues. L’origine ne doit pas être utilisée pour déduire le moment ou le mode de consommation. L’origine est basée uniquement sur les opioïdes impliqués dans le décès et ne devrait pas être utilisée comme une indication d’une utilisation antérieure d’opioïdes d’une même ou différente origine.
Pharmaceutique: Tous les opioïdes ayant directement contribué au décès ont été manufacturés par une compagnie pharmaceutique et approuvés pour utilisation médicale chez les humains. Les opioïdes pharmaceutiques comprennent également les opioïdes approuvés pour utilisation médicale chez les humains dans d’autres pays, mais pas nécessairement au Canada. Une origine pharmaceutique n’indique pas la manière dont les opioïdes ont été obtenus (p. ex. prescription personnelle ou un autre moyen).
Non-pharmaceutique: Tous les opioïdes ayant directement contribué au décès n’ont pas été manufacturés par une compagnie pharmaceutique ou n’ont pas été approuvés pour utilisation médicale chez les humains. Les décès impliquant du fentanyl sont catégorisés comme « suspectées non-pharmaceutiques » lorsque (1) il y a absence d’un timbre, d’une fiole ou toute autre formule pharmaceutique sur les lieux du décès, ou (2) aucune évidence d’une prescription.
Les deux (pharmaceutique et non-pharmaceutique): Les opioïdes ayant directement contribué au décès étaient une combinaison d’opioïdes d’origine pharmaceutique et non-pharmaceutique, sans opioïdes d’origine indéterminée.
Indéterminée: Il était impossible de déterminer l’origine pharmaceutique ou non-pharmaceutique d’un ou plusieurs opioïdes ayant directement contribué au décès.

Comment les décès apparemment liés à une intoxication aux opioïdes et aux stimulants sont comptés

Les nombres ou les données au niveau de l’enregistrement sont fournis par les provinces et les territoires qui colligent les données depuis les cabinets de leurs coroners en chef ou médecins légistes en chef. Les taux bruts sont calculés à partir des données sur la population les plus récentes de Statistique Canada.

Les données fournies par les provinces et les territoires peuvent comprendre les décès :

ayant fait l'objet d'une enquête complétée ou faisant l'objet d'une enquête en cours ;
pour lesquels le mode de décès est classé comme étant un accident, un suicide ou indéterminé.

Les données n'incluent pas les décès qui ont été causés par :

les conséquences médicales d'une consommation prolongée ou excessive de substances (p. ex. la cirrhose alcoolique) ;
l'aide médicale à mourir ;
un traumatisme où la consommation d'une ou plusieurs substances a joué un rôle dans le décès, mais n'était pas directement en cause ;
un homicide.

Les données fournies par les provinces et territoires respectent les règles d’attribution suivantes :

le lieu correspond à l’endroit où le décès est survenu, et non à l’endroit où la surdose a eu lieu ;
le temps correspond à la date du décès ou la date à laquelle le défunt a été retrouvé mort.

Limites et considérations des données sur les décès apparemment liés à une intoxication aux opioïdes et aux stimulants

Notes générales

Les données publiées par les provinces et les territoires peuvent différer en raison de plusieurs facteurs, dont la disponibilité des données à jour, des différences quant au type de données déclarées (p. ex. les modes de décès ou le statut de l’enquête sur le décès), l'utilisation de groupes d'âge différents ainsi que des différences entre les périodes présentées ou dans les estimations de population utilisées dans les calculs. Voir le tableau A pour plus de détails.
Certaines données sont tirées d'enquêtes en cours menées par des coroners et des médecins légistes, et sont donc considérées comme préliminaires et sujettes à changement.
Cette mise à jour repose sur des données qui ne précisent pas comment les opioïdes ou les stimulants ont été obtenus (p. ex. illégalement ou sur ordonnance) ; le niveau de toxicité peut varier selon l'opioïde ou le stimulant (p. ex. substances impliquées, concentration et dose).
Les données sur les décès apparemment liés à une intoxication aux opioïdes et aux stimulants ne sont pas mutuellement exclusives. Une grande proportion des décès impliquant un stimulant impliquait également un opioïde. Le total sera une surestimation du fardeau réel des opioïdes et des stimulants.
Les provinces et les territoires sont inclus dans les calculs des taux bruts nationaux s’ils ont fourni des données pour au moins un trimestre d’une année donnée. Pour cette raison, le Nunavut a été exclu des données reçues jusqu’à présent pour les estimations de 2024.
La somme des totaux trimestriels pour l’ensemble du Canada peuvent ne pas correspondre aux totaux annuels en raison du masquage de données pour certaines provinces et territoires à faibles nombres de décès. De plus, la somme des pourcentages pour certaines données peut ne pas être de 100 % en raison de l’arrondissement ou de catégories non mutuellement exclusives.
Les données sur les décès apparemment liés à une intoxication aux stimulants ne sont disponibles que pour sept à 11 provinces et territoires selon l’année. Veuillez vous référer au tableau A pour plus de détails.
Les taux bruts des provinces et territoires relativement peu peuplés peuvent fluctuer considérablement sous l'effet de variations, même légères, du nombre de décès.
Les données de la Colombie-Britannique de 2016 à 2018 incluent les décès avec enquêtes complétées seulement. Les données de la Colombie-Britannique à partir de 2019 incluent les décès liés à toutes les drogues non réglementées, y compris, mais ne se limitant pas aux opioïdes et aux stimulants utilisées seules ou en combinaison avec d’autres médicaments prescrits ou détournés pour lesquels les enquêtes sont en cours. Cependant, les données ventilées (p. ex. selon le sexe ou l’âge) sont basées uniquement sur les décès par intoxication aux opioïdes pour lesquels les enquêtes sont complétées.
Les données du Québec de 2016 à 2021 incluent uniquement les décès dont les enquêtes ont été complétées ; 3 % des enquêtes sur les décès étant toujours en cours pour 2021. Ces données incluent les décès attribuables aux opioïdes pour les décès apparemment liés à une intoxication aux opioïdes ainsi que les décès attribuables aux stimulants pour les décès apparemment liés à une intoxication aux stimulants. Les données disponibles à partir de 2022 du Québec incluent les décès non intentionnels pour lesquels une enquête est en cours. Ces données incluent tous les décès liés à une intoxication aux drogues ou aux opioïdes, pas seulement ceux impliquant des opioïdes ou des stimulants. Les données préliminaires sur les intoxications liées à une substance et pour lesquelles on dispose d’informations toxicologiques révèlent que 52 % des décès à partir de janvier 2022 ont impliqué un opioïde.
Seuls les totaux annuels étaient disponibles pour les données de l’Île-du-Prince-Édouard de 2016 ; les données par trimestre de 2016 n’étaient pas disponibles au moment de cette mise à jour.
En date du 1er mai 2017, en Ontario, les données sur les décès apparemment liés à une intoxication aux opioïdes étaient recueillies par le Bureau du coroner en chef (BCC) à l'aide d'un outil amélioré de collecte de données. Avant cette date, la collecte se faisait au moyen d'un outil différent. Depuis le 1er septembre 2021, les données sur les décès apparemment liés à une intoxication aux opioïdes sont recueillies dans le nouveau système de gestion de cas du BCC pour les enquêtes sur les décès.
Pour Terre-Neuve-et-Labrador, les données sur les décès apparemment liés à une intoxication aux opioïdes entre janvier 2016 et décembre 2019 étaient basés sur la détection d’opioïdes tel qu’indiqué sur le rapport toxicologique. Depuis 2020, les données comprennent les décès où des opioïdes ont directement contribué au décès.
Les données de la Saskatchewan n’incluent pas les décès suspects, en particulier ceux définis comme tels lorsque la victime décédée est impliquée dans une affaire ou une enquête criminelle (p. ex. les décès en établissement).
Les données du Nunavut à partir de juillet 2023 n’étaient pas disponibles au moment de la mise à jour.

Sexe et groupe d'âge

Dans la plupart des provinces et des territoires, les données sur le sexe des individus ont été basées sur des caractéristiques biologiques ou la documentation légale.
Les données sur les décès pour lesquelles le sexe était classé comme « autre » ou « inconnu » ont été exclues des analyses par sexe, mais ont été incluses dans les analyses globales.
En Ontario, entre janvier 2016 et avril 2017, le sexe renvoyait au sexe attribué à la naissance ou aux caractéristiques biologiques au moment du décès. Entre mai 2017 et décembre 2017, le sexe renvoyait à l’identité perçue ou projetée de la personne. En janvier 2018, le sexe renvoyait au sexe attribué à la naissance ou aux caractéristiques biologiques au moment du décès.
L’Alberta utilise les données sur le sexe des individus en fonction de l’évaluation du médecin légiste qui repose majoritairement sur les caractéristiques biologiques. Dans une faible proportion des cas où il était connu que l’individu s’identifiait à un genre différent que son sexe biologique, le médecin légiste pouvait rapporter le genre.
Les données sur les décès pour lesquelles le groupe d’âge était classé comme « inconnu » ont été exclues des analyses par groupe d’âge, mais ont été incluses dans les analyses globales.

Fentanyl, analogues du fentanyl et opioïdes non apparentés au fentanyl

Veuillez vous référer au tableau B pour plus d’information sur les opioïdes.
Avant 2018, les pourcentages impliquant du fentanyl et/ou des analogues du fentanyl représentaient une seule catégorie. Pour les données à partir de 2018, certaines provinces et territoires n’ont pas déclaré d’informations sur les analogues du fentanyl ou avaient besoin d’informations additionnelles pour différencier le fentanyl des analogues du fentanyl jusqu’à ce que les enquêtes soient complétées. Ainsi, les décès impliquant des analogues du fentanyl peuvent être inclus dans le pourcentage du fentanyl pour certaines juridictions.
Les tendances observées des décès apparemment liés à une intoxication aux opioïdes impliquant du fentanyl ou des analogues du fentanyl doivent être interprétées avec prudence jusqu'à ce que des données supplémentaires soient disponibles. De plus, les modifications apportées aux tests toxicologiques au cours de la période considérée peuvent affecter les tendances observées.
Les données du Québec disponibles à partir de 2022 sur les décès liés à une intoxication suspectée aux drogues ou aux opioïdes dont les résultats d’analyses toxicologiques étaient disponibles avec détection du fentanyl (ou des analogues du fentanyl) servent ici à estimer les décès apparemment liés à une intoxication aux opioïdes impliquant le fentanyl ou les analogues du fentanyl, parmi les décès avec détection d’opioïdes.
Pour l'Alberta, seules les données sur les décès ayant fait l’objet d’enquête complète et pour lesquelles des informations toxicologiques pertinentes étaient disponibles ont été incluses dans les pourcentages pour le fentanyl, les analogues du fentanyl et les opioïdes non apparentés au fentanyl.
Pour l’Ontario, seules les données sur les décès pour lesquels une cause de décès était disponible ont été incluses dans les pourcentages pour le fentanyl, les analogues du fentanyl et les opioïdes non apparentés au fentanyl.

Origine des opioïdes

Les données sur l’origine étaient seulement disponibles pour les décès avec enquêtes complétées à partir de 2018 pour six à neuf provinces et territoires selon l’année. Les enquêtes complétées représentaient 83 % des enquêtes pour décès accidentels apparemment liés aux opioïdes pour ces provinces/territoires pour cette période ; voir le tableau A pour obtenir plus de détails.
La Colombie-Britannique déclare seulement les décès apparemment liés à une intoxication aux opioïdes impliquant des opioïdes non réglementés, ce qui peut expliquer la haute proportion d’opioïdes d’origine non-pharmaceutique. Pour cette raison, les données sur l’origine de la Colombie-Britannique ont été exclues des proportions nationales.

Cocaïne, méthamphétamine et autres stimulants

Veuillez vous référer au tableau B pour plus d’information sur les stimulants.
L’amphétamine est un métabolite connu de la méthamphétamine, mais peut également être consommé séparément et contribuer à un décès par intoxication. Les décès où des amphétamines (sans méthamphétamine) ont directement contribuée au décès sont déclarés sous « autres stimulants ». Dans les cas où la méthamphétamine et l’amphétamine ont été consommées séparément et ont directement contribué au décès, ce décès est déclaré sous méthamphétamine et autres stimulants.
Pour l'Ontario, seules les données sur les décès pour lesquels une cause de décès était disponible ont été incluses dans les pourcentages pour la cocaïne, la méthamphétamine et les autres stimulants.
Les données du Québec de la catégorie « autres stimulants » comprennent les décès impliquant de la méthamphétamine.
Pour l’Alberta, seuls les décès apparemment liés à une intoxication aux opioïdes dont les enquêtes sont complétées ont été inclus dans le numérateur pour les pourcentages de décès impliquant des stimulants. Ainsi, ces valeurs peuvent changer lorsque davantage d’enquêtes seront complétées.

Autres substances psychoactives

Veuillez vous référer au tableau B pour plus d’information sur les autres substances psychoactives.
Pour l’Alberta, seules les données sur les décès dont l’enquête a été complétée et où les substances précises à l’origine du décès étaient mentionnées sur le certificat de décès ont été incluses dans les pourcentages de décès a apparemment liés à une intoxication accidentelle aux opioïdes et impliquant d’autres substances non opioïdes.
Pour l'Ontario, seules les données sur les décès ayant fait l’objet d’enquête complétée et pour lesquelles des informations toxicologiques pertinentes étaient disponibles ont été incluses dans les pourcentages des décès accidentels apparemment liés à une intoxication aux opioïdes impliquant des substances non opioïdes. Les données de l'Ontario sur les substances non opioïdes entre janvier 2016 et avril 2017 étaient basées sur leur détection et n'incluaient pas l'alcool ; depuis le 1er mai 2017, les données sur les substances non opioïdes sont basées sur leurs effets directs et incluent l'alcool.

Masquage des données

Dans cette mise à jour, le masquage des données est effectué selon les préférences de chaque province ou territoire afin de répondre à leurs préoccupations concernant la publication de petits nombres.

Le Québec a masqué les valeurs inférieures à cinq pour les décès dont l'investigation est en cours (à partir de 2022).
La Nouvelle-Écosse a masqué toutes les valeurs pour le groupe d’âge 0 à 19 ans lorsque présentées par sexe.
L'Île-du-Prince-Édouard a masqué les valeurs entre un et quatre pour les données trimestrielles ainsi que toutes les données réparties selon le sexe et l'âge.
Terre-Neuve-et-Labrador a masqué les valeurs entre un et quatre pour les données trimestrielles, pour les données sur les substances impliquées et celles sur la répartition selon le sexe et l'âge.
Le Yukon a masqué les valeurs entre un et quatre pour les données réparties selon le sexe et l’âge.
Le Nunavut a supprimé tous les effectifs compris entre un et quatre.

Le masquage a également été appliqué lorsque toutes les données d'une province ou d'un territoire se retrouvaient dans une seule catégorie de sexe ou de groupe d'âge. De plus, dans le cas où l’une des catégories d'une variable à catégories mutuellement exclusives était masquée, une autre catégorie a été masquée afin de répondre aux préoccupations en matière de confidentialité.

Tableau A. Période de déclaration, mode de décès et disponibilité des données sur l’origine des opioïdes inclus dans cette mise à jour selon la province ou le territoire
Données disponibles sur les décès apparemment liés à une intoxication impliquant des opioïdes
		BC	AB	SK	MB	ON	QC	NB	NS	PE	NL	YT	NT	NU
2016-2018	Janvier à décembre	^(C)		^(C)			^(C)			^(C)	^(C)	^(C)
2019	Janvier à décembre			^(C)			^(C)			^(C)	^(C)	^(C)
2020	Janvier à décembre			^(C)			^(C)			^(C)	^(C)	^(C)
2021	Janvier à décembre			^(C)			^(C)			^(C)	^(C)	^(C)
2022	Janvier à décembre			^(C)						^(C)	^(C)	^(C)
2023	Janvier à décembre			^(C)						^(C)	^(C)	^(C)		^(INC)
2024	Janvier à mars			^(C)						^(C)	^(C)	^(C)		n.d.
Données disponibles sur les décès apparemment liés à une intoxication impliquant des stimulants
2018	Janvier à décembre	^(C)	n.d.	^(C)	n.d.		^(C)			n.d.	n.d.	n.d.	n.d.
2019	Janvier à décembre	^(C)	n.d.	^(C)			^(C)			n.d.	n.d.	n.d.	n.d.
2020	Janvier à décembre	^(C)	n.d.	^(C)			^(C)			n.d.	^(C)	n.d.
2021	Janvier à décembre	^(C)	n.d.	^(C)			^(C)			n.d.	^(C)	^(C)
2022	Janvier à décembre	^(C)	n.d.	^(C)			n.d.			n.d.	^(C)	^(C)
2023	Janvier à décembre	^(C)	n.d.	^(C)			n.d.			n.d.	^(C)	^(C)		^(INC)
2024	Janvier à mars	^(C)	n.d.	^(C)			n.d.			n.d.	^(C)	^(C)		n.d.
Classification des décès inclut dans les données déclarées
Accident	Enquêtes complétées
	Enquêtes en cours – mode de décès présumé d’être non intentionnel		-	n.d.						n.d.	n.d.	n.d.
	Enquêtes en cours – décès dont l’investigation est en cours et le mode de décès reste à déterminer au moment de l’établissement du rapport	-		n.d.			n.d.			n.d.	-	-		n.d.
Suicide	Enquêtes complétées		^(INC)							n.d.
Suicide	Enquêtes en cours – mode de décès présumé d’être un suicide		n.d.	n.d.			n.d.			n.d.	n.d.	n.d.		n.d.
Indéterminé	Enquêtes complétées									n.d.
Indéterminé	Enquêtes en cours – mode de décès présumé d’être un indéterminé		n.d.	n.d.			n.d.		n.d.	n.d.	n.d.	n.d.
Catégorisation des décès selon l'origine
2018	Janvier à décembre				n.d.		n.d.			n.d.	n.d.	n.d.	n.d.	n.d.
2019	Janvier à décembre						n.d.			n.d.	n.d.	n.d.	n.d.	n.d.
2020	Janvier à décembre						n.d.			n.d.		n.d.	n.d.	n.d.
2021	Janvier à décembre						n.d.			n.d.		n.d.		n.d.
2022	Janvier à décembre						n.d.			n.d.		n.d.		n.d.
2023	Janvier à décembre						n.d.			n.d.		n.d.		n.d.
2024	Janvier à mars						n.d.			n.d.		n.d.		n.d.
Ces données ont été déclarées par les provinces et territoires et sont prises en compte dans cette mise à jour, sauf indications contraires. (C) Les données incluent seulement les décès des enquêtes complétées. (INC) Les données n'étaient pas disponibles pour toute la période. - La classification n’est pas utilisée par la province ou le territoire. n.d. Les données n’étaient pas disponibles au moment de la publication.

Tableau B. Types d’opioïdes et de stimulants
Catégorie	Inclus (sans toutefois s’y limiter) :
Opioïdes	Fentanyl : fentanyl Analogues du fentanyl : 3-methylfentanyl acétylfentanyl acrylfentanyl butyrylfentanyl carfentanyl crotonyl fentanyl cyclopropyl fentanyl despropionyl-fentanyl fluoroisobutyrlfentanyl (FIBF) furanylfentanyl méthoxyacétylfentanyl norfentanyl Opioïdes non apparentés au fentanyl : 2-méthyl AP-237 AH-7291 AP-27 brorphine métabolites de la buprénorphine codéine désomorphine dihydrocodéine etodesnitazene héroïne hydrocodone hydromorphone isopropyl-U-47700 isotonitazene lopéramide mépéridine méthadone metonitazene mitragynine monoacétylmorphine morphine MT-45 normépéridine oxycodone tapentadol tramadol U-47700 U-49900 U-50488
Stimulants	Cocaïne : cocaïne Méthamphétamine : méthamphétamine Autres stimulants : amphétamine atomoxétine catha dextroamphétamine éthylphénidate lisdexamphétamine MDA MDMA méphédrone méthylphénidate modafinil pémoline phentermine pseudoéphédrine TFMPP
Autres substances psychoactives	alcool benzodiazépines gabapentinoïdes kétamine LSD PCP psilocine W-18 Drogues Z

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Définitions
Comment les hospitalisations pour intoxication sont comptées
Limites des données sur les hospitalisations pour une intoxication
Masquage des données
Tableau A. Liste des codes de diagnostic inclus pour les intoxications aux opioïdes
Tableau B. Liste des codes de diagnostic inclus pour les intoxications aux stimulants
Tableau C. Liste des codes de diagnostic inclus pour intoxication aux opioïdes et à une substance non opioïde concomitante
Tableau D. Liste des codes de diagnostic inclus pour intoxication aux stimulants et à une substance non stimulante concomitante
Tableau E. Liste des codes de diagnostic inclus pour intoxication aux opioïdes (ou les stimulants) et à une substance non stimulante/non opioïde concomitante
Divulgation
Source
Remerciements
Citation suggérée

Définitions

Hospitalisation pour une intoxication aux opioïdes: Hospitalisation dans un hôpital de soins de courte durée pour un diagnostic significatif d’intoxication aux opioïdes. Veuillez consulter le tableau A pour obtenir la liste des codes de diagnostic des intoxications aux opioïdes.
Hospitalisation pour une intoxication accidentelle aux opioïdes: Hospitalisation pour une intoxication aux opioïdes considérée comme étant non intentionnelle et définie par un code CIM-10-CA « X42 » associé à n’importe quel code significatif pour intoxication par un opioïde (T40.0 à T40.4 et T40.6, voir le tableau A pour plus d’information).
Hospitalisation pour une intoxication intentionnelle aux opioïdes: Hospitalisation pour une intoxication aux opioïdes résultant de méfaits auto-infligés délibérément et définie par un code CIM-10-CA « X62 » associé à n’importe quel code significatif pour intoxication par un opioïde (T40.0 à T40.4 et T40.6, voir le tableau A pour plus d’information).
Hospitalisation pour une intoxication aux opioïdes d’intention non déterminée: Hospitalisation pour une intoxication aux opioïdes résultant d’une intention indéterminée ou inconnue d’après les documents médicaux et définie par un code CIM-10-CA « Y12 » associé à n’importe quel code significatif pour intoxication par un opioïde (T40.0 à T40.4 et T40.6, voir le tableau A pour plus d’information).
Hospitalisation pour une intoxication aux stimulants: Hospitalisation dans un hôpital de soins de courte durée pour un diagnostic significatif d’intoxication aux stimulants. Veuillez consulter le tableau B pour obtenir la liste des codes de diagnostic des intoxications aux stimulants.
Hospitalisation pour une intoxication accidentelle aux stimulants: Hospitalisation pour une intoxication aux stimulants considérée comme étant non intentionnelle et définie par un code CIM-10-CA « X41 » ou « X42 » associé à n’importe quel code significatif pour intoxication par un stimulant (T40.5 et T43.6, voir le tableau B pour plus d’information).
Hospitalisation pour une intoxication intentionnelle aux stimulants: Hospitalisation pour une intoxication aux stimulants résultant de méfaits auto-infligés délibérément et définie par un code CIM-10-CA « X61 » ou « X62 » associé à n’importe quel code significatif pour intoxication par un stimulant (T40.5 et T43.6, voir le tableau B pour plus d’information).
Hospitalisation pour une intoxication aux stimulants d’intention non déterminée: Hospitalisation pour une intoxication aux stimulants résultant d’une intention indéterminée ou inconnue d’après les documents médicaux et définie par un code CIM-10-CA « Y11 » ou « Y12 » associé à n’importe quel code significatif pour intoxication par un stimulant (T40.5 et T43.6, voir le tableau B pour plus d’information).

Comment les hospitalisations pour intoxication aux opioïdes et aux stimulants sont comptées

Les données sur les hospitalisations pour une intoxication aux opioïdes et aux stimulants proviennent de la Base de données sur les congés des patients (BDCP), une base de données administrative nationale de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) qui compile des renseignements sur les congés d’hôpitaux (y compris les décès, les sorties et les transferts) des établissements de soins de courte durée de l’ensemble des provinces et territoires, à l’exception du Québec. L’ICIS reçoit les données directement des établissements de soins de courte durée ou de leur autorité sanitaire ou régionale ou de leur ministère ou service de la Santé. Les données ont été obtenues à partir de la grille SAS gérée par le Programme d’accès et de coordination des données de l’Agence de santé publique du Canada (ASPC). Seules les hospitalisations dans des établissements de soins de courte durée ont été incluses dans les analyses.

Les hospitalisations pour une intoxication aux opioïdes et aux stimulants ont été définies de la façon suivante :

Les diagnostics d’intoxication étaient fondés sur la classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes, dixième révision, Canada (CIM-10-CA), qui sert à coder jusqu’à 25 diagnostics par dossier d’hospitalisation, puisqu’il s’agit de la norme nationale pour déclarer les cas de morbidité. Consultez le tableau A pour obtenir des détails sur les codes CIM-10-CA utilisés pour désigner les cas d’intoxication aux opioïdes (T40.0 à T40.4 et T40.6) et le tableau B pour obtenir des détails sur les codes CIM-10-CA utilisés pour désigner les cas d’intoxication aux stimulants (T40.5 et T43.6). Des codes CIM-10-CA additionnels ont été utilisés afin de répertorier les hospitalisations selon l’intention.
Les hospitalisations étaient incluses s’il était considéré que le diagnostic d’intoxication aux opioïdes ou aux stimulants avait eu une incidence sur le temps passé ou le traitement reçu à l’hôpital tel que le définissent les types de diagnostics « M » (diagnostic principal), « 1 » (comorbidité avant l’admission), « 2 » (comorbidité après l’admission) et « W », « X », « Y » (diagnostic de transfert de service).
Les hospitalisations pour lesquelles le diagnostic était considéré comme étant discutable, tel que l’indique le préfixe « Q », ont été exclues.

Les taux bruts sont calculés à partir des données sur la population les plus récentes de Statistique Canada.

En avril 2023, l’ASPC a commencé à diriger l’analyse des données et à préparer ce rapport. Auparavant, c’était Santé Canada qui effectuait l’analyse et préparait les rapports. L'ASPC et Santé Canada accèdent aux données par le biais de deux applications différentes, pour lesquelles les données sont mises à jour à des fréquences différentes. Les valeurs déclarées en juin 2023 et ultérieurement sont ainsi susceptibles d’être légèrement différentes des valeurs équivalentes déclarées par le passé.

Limites et considérations des données sur les hospitalisations pour une intoxication aux opioïdes et aux stimulants

Notes générales

Aux fins de cette analyse, l’unité d’observation était le congé hospitalier d’un patient plutôt qu’un patient en particulier. La période de temps rapportée est l’année civile au cours de laquelle un patient a obtenu son congé de l’unité de soins de l’établissement déclarant. La province ou le territoire reflète l’emplacement de l’établissement déclarant où l’hospitalisation a eu lieu.
Les données sur les hospitalisations pour intoxication aux opioïdes et aux stimulants ne sont pas mutuellement exclusives. Une proportion des hospitalisations pour intoxication aux opioïdes et stimulants implique à la fois des opioïdes et des stimulants. Ainsi, additionner le nombre total d’hospitalisations pour intoxication aux opioïdes et aux stimulants résulterait en une surestimation du fardeau réel des opioïdes et des stimulants.
Les données sur les hospitalisations du Québec ne sont pas incluses dans la BDCP. Par conséquent, le Québec est exclu de ces analyses.
Les données du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut ont été combinées en raison des petits nombres.
Les données recueillies dans la BDCP ou au moyen des codes CIM-10-CA ne spécifient pas comment les opioïdes ont été obtenus (illégalement ou sur ordonnance); le niveau de toxicité peut varier selon l'opioïde (substances impliquées, concentration et dose).
L’ICIS effectue des mises à jour régulières de la BDCP afin de répondre aux problèmes émergents en matière de soins de santé. Par conséquent, certains éléments peuvent être modifiés, introduits ou supprimés de la BDCP. Cela peut affecter la capacité à comparer les données au fil des années pour certaines variables.
Les sommes des totaux pour l’ensemble du Canada peuvent ne pas correspondre aux totaux annuels en raison du masquage de données de certaines provinces et territoires à faibles nombres d’hospitalisations.

Intention

Les cas d’intoxication ont été examinés plus en détail en tenant compte de la raison documentée de l’intoxication selon le CIM-10-CA type de diagnostic « 9 » (cause externe de la lésion) et classés en trois catégories : intoxication accidentelle, intentionnelle et d’intention indéterminée/inconnue. Plusieurs intentions peuvent être enregistrées dans un même rapport d’hospitalisation, ce qui fait que la somme des catégories d’intention est supérieure au nombre total de cas.
Les intoxications sont classées comme accidentelles à moins qu’il existe une documentation claire de méfaits intentionnels ou d’une intention indéterminée. Lorsqu’aucun document n’indiquait l’intention ayant mené à l’intoxication, les hospitalisations ont été exclues de l’analyse par intention, mais ont été incluses dans le nombre total de cas.

Sexe et groupe d'âge

Dans la plupart des provinces et territoires, les données sur le sexe de l’individu étaient basées sur les caractéristiques biologiques ou la documentation légale. Les données sur les hospitalisations pour les patients dont le sexe était classé comme « autre » ont été exclues des analyses par sexe, mais ont été incluses dans les analyses globales.
Les données sur les hospitalisations pour les patients dont le groupe d’âge était classé comme « inconnu » ont été exclues des analyses par groupe d’âge, mais ont été incluses dans les analyses globales. Les chiffres ayant été arrondis, la somme des pourcentages peut ne pas correspondre à 100 %.
Les groupes d’âge ont été classés en fonction de l’âge indiqué dans la BDCP, ce qui inclut des déclarations correspondant à un âge supérieur à 110 ans susceptibles d’être le résultat d’une erreur de codage et de ne pas correspondre à l’âge réel du patient. Il se peut donc que le pourcentage de déclarations des 65 ans ou plus soit surestimé.

Fentanyl et analogues du fentanyl

Les données sur les hospitalisations pour intoxication aux opioïdes impliquant le fentanyl ou les analogues du fentanyl, doivent être interprétées avec prudence, puisque les données sur les hospitalisations pour intoxication au fentanyl ne sont disponibles que depuis le 1er avril 2018. Par conséquent, les données sur le fentanyl présentées pour 2018 se limitent à la période d’avril à décembre. La classification de la CIM-10-CA faisant référence au fentanyl et aux analogues du fentanyl (T40.40 – Intoxication par le fentanyl et ses dérivés) a été utilisée pour la collecte de données à compter de l’année financière 2018-2019 et n’existait pas auparavant.

Intoxications concomitantes à une substance non opioïde

Les hospitalisations pour intoxication aux opioïdes ont été examinées davantage pour les diagnostics d’intoxication à une ou plusieurs substances non opioïdes concomitante au cours du même séjour à l’hôpital. Les diagnostics d’intoxication à une autre substance non opioïde ont été identifiés à l’aide de la classification CIM-10-CA et incluaient les intoxications à des substances psychoactives. Ces codes ont été limités aux diagnostics ayant influencé le temps passé ou les traitements reçus à l’hôpital et les diagnostics étant considérés comme discutables, tel que l’indique le préfixe « Q », ont été exclus. Les intoxications concomitantes dues à des substances non psychoactives (telles que les analgésiques non opioïdes, etc.) ainsi qu’aux antidépresseurs n’ont pas été incluses. Veuillez vous référer au tableau C pour plus de détails sur les codes CIM-10-CA utilisés afin d’identifier les intoxications à d’autres substances non opioïdes.

Intoxications concomitantes à une substance non stimulante

Les hospitalisations pour intoxication aux stimulants ont été examinées davantage pour les diagnostics d’intoxication à une ou plusieurs substances non stimulantes concomitantes au cours du même séjour à l’hôpital. Les diagnostics d’intoxication à une autre substance non stimulante ont été identifiés à l’aide de la classification CIM-10-CA et incluaient les intoxications à d’autres substances. Ces codes ont été limités aux diagnostics ayant influencé le temps passé ou les traitements reçus à l’hôpital et les diagnostics étant considérés comme discutables, tel que l’indique le préfixe « Q », ont été exclus. Veuillez vous référer au tableau D pour plus de détails sur les codes CIM-10-CA utilisés afin d’identifier les intoxications à d’autres substances non stimulantes.

Intoxications concomitantes à une substance non stimulante/non opioïde

Les hospitalisations pour intoxication aux stimulants et aux opioïdes ont été examinées davantage pour les diagnostics d’intoxication à une ou plusieurs substances non stimulantes/non opioïdes concomitantes au cours du même séjour à l’hôpital. Les diagnostics d’intoxication à une autre substance non stimulante/non opioïde ont été identifiés à l’aide de la classification CIM-10-CA et incluaient les intoxications à d’autres substances. Ces codes ont été limités aux diagnostics ayant influencé le temps passé ou les traitements reçus à l’hôpital et les diagnostics étant considérés comme discutables, tel que l’indique le préfixe « Q », ont été exclus. Veuillez vous référer au tableau E pour plus de détails sur les codes CIM-10-CA utilisés afin d’identifier les intoxications à d’autres substances non stimulantes/non opioïdes.

Masquage des données

Les effectifs supérieurs à zéro et inférieurs à cinq ont été supprimés conformément aux lignes directrices de l’ICIS en matière de confidentialité. Le masquage a également été appliqué lorsque toutes les données d'une province ou d'un territoire se retrouvaient dans une seule catégorie de sexe ou de groupe d'âge. De plus, dans le cas où l’une des catégories d'une variable à catégories mutuellement exclusives était masquée, une autre catégorie a été masquée afin de répondre aux préoccupations en matière de confidentialité.

Tableau A. Liste des codes de diagnostic inclus pour les intoxications aux opioïdes
Code	Précisions
T40.0	Intoxication par l'opium
T40.1	Intoxication par l'héroïne
T40.2	Intoxication par d'autres opioïdes
T40.20*	Intoxication par la codéine et ses dérivés
T40.21*	Intoxication par la morphine
T40.22*	Intoxication par l'hydromorphone
T40.23*	Intoxication par l'oxycodone
T40.28*	Intoxication par d'autres opioïdes, non classés ailleurs
T40.3	Intoxication par la méthadone
T40.4	Intoxication par d'autres narcotiques synthétiques
T40.40*	Intoxication par le fentanyl et ses dérivés
T40.41*	Intoxication par le tramadol
T40.48*	Intoxication par d'autres narcotiques synthétiques, non classés ailleurs
T40.6	Intoxication par des narcotiques, autres et sans précision
* Ajout le 1er avril 2018.

Tableau B. Liste des codes de diagnostic inclus pour les intoxications aux stimulants
Code	Précisions
T40.5	Intoxication par la cocaïne
T43.6	Intoxication par les psychostimulants présentant un risque d'abus (excluant la cocaïne)
T43.60**	Intoxication par la méthamphétamine présentant un risque d'abus
T43.68**	Intoxication par d'autres psychostimulants précisés présentant un risque d'abus
T43.69**	Intoxication par les psychostimulants sans précision présentant un risque d'abus
** Ajout le 1er avril 2022.

Tableau C. Liste des codes de diagnostic inclus pour intoxication aux opioïdes et à une substance non opioïde concomitante
Code	Précisions
T40.5	Intoxication par la cocaïne
T40.7	Intoxication par le cannabis (dérivés)
T40.70**	Intoxication par le cannabis (dérivés), comestibles et ingérables
T40.71**	Intoxication par des cannabinoïdes synthétiques
T40.79**	Intoxication par le cannabis (dérivés), sans précision
T40.8	Intoxication par le lysergide [LSD]
T40.9	Intoxication par des psychodysleptiques [hallucinogènes], autres et sans précision
T42.3	Intoxication par les barbituriques
T42.4	Intoxication par les benzodiazépines
T42.6	Intoxication par d'autres antiépileptiques, sédatifs et hypnotiques
T42.7	Intoxication par les antiépileptiques, sédatifs et hypnotiques, sans précision
T43.6	Intoxication par les psychostimulants présentant un risque d'abus
T43.60**	Intoxication par la méthamphétamine présentant un risque d'abus
T43.68**	Intoxication par d'autres psychostimulants précisés présentant un risque d'abus
T43.69**	Intoxication par les psychostimulants sans précision présentant un risque d'abus
T43.8	Intoxication par d'autres médicaments psychotropes, non classés ailleurs
T43.9	Intoxication par un médicament psychotrope, sans précision
T44.9	Intoxication par des médicaments agissant essentiellement sur le système nerveux autonome, autres et sans précision
T51	Effet toxique de l’alcool
T51.0	Effet toxique de l'éthanol
T51.1	Effet toxique du méthanol
T51.2	Effet toxique du 2-propanol
T51.3	Effet toxique de l'huile de fusel
T51.8	Effet toxique d'autres alcools
T51.9	Effet toxique de l'alcool, sans précision
** Ajout le 1er avril 2022.

Tableau D. Liste des codes de diagnostic inclus pour intoxication aux stimulants et à une substance non stimulante concomitante
Code	Précisions
T40.0	Intoxication par l'opium
T40.1	Intoxication par l'héroïne
T40.2	Intoxication par d'autres opioïdes
T40.20*	Intoxication par la codéine et ses dérivés
T40.21*	Intoxication par la morphine
T40.22*	Intoxication par l'hydromorphone
T40.23*	Intoxication par l'oxycodone
T40.28*	Intoxication par d'autres opioïdes, non classés ailleurs
T40.3	Intoxication par la méthadone
T40.4	Intoxication par d'autres narcotiques synthétiques
T40.40*	Intoxication par le fentanyl et ses dérivés
T40.41*	Intoxication par le tramadol
T40.48*	Intoxication par d'autres narcotiques synthétiques, non classés ailleurs
T40.6	Intoxication par des narcotiques, autres et sans précision
T40.7	Intoxication par le cannabis (dérivés)
T40.70**	Intoxication par le cannabis (dérivés), comestibles et ingérables
T40.71**	Intoxication par des cannabinoïdes synthétiques
T40.79**	Intoxication par le cannabis (dérivés), sans précision
T40.8	Intoxication par le lysergide [LSD]
T40.9	Intoxication par des psychodysleptiques [hallucinogènes], autres et sans précision
T42.3	Intoxication par les barbituriques
T42.4	Intoxication par les benzodiazépines
T42.6	Intoxication par d'autres antiépileptiques, sédatifs et hypnotiques
T42.7	Intoxication par les antiépileptiques, sédatifs et hypnotiques, sans précision
T43.8	Intoxication par d'autres médicaments psychotropes, non classés ailleurs
T43.9	Intoxication par un médicament psychotrope, sans précision
T44.9	Intoxication par des médicaments agissant essentiellement sur le système nerveux autonome, autres et sans précision
T51	Effet toxique de l’alcool
T51.0	Effet toxique de l'éthanol
T51.1	Effet toxique du méthanol
T51.2	Effet toxique du 2-propanol
T51.3	Effet toxique de l'huile de fusel
T51.8	Effet toxique d'autres alcools
T51.9	Effet toxique de l'alcool, sans précision
* Ajout le 1er avril 2018.
** Ajout le 1er avril 2022.

Tableau E. Liste des codes de diagnostic inclus pour intoxication aux opioïdes (ou les stimulants) et à une substance non stimulante/non opioïde concomitante
Code	Précisions
T40.7	Intoxication par le cannabis (dérivés)
T40.70**	Intoxication par le cannabis (dérivés), comestibles et ingérables
T40.71**	Intoxication par des cannabinoïdes synthétiques
T40.79**	Intoxication par le cannabis (dérivés), sans précision
T40.8	Intoxication par le lysergide [LSD]
T40.9	Intoxication par des psychodysleptiques [hallucinogènes], autres et sans précision
T42.3	Intoxication par les barbituriques
T42.4	Intoxication par les benzodiazépines
T42.6	Intoxication par d'autres antiépileptiques, sédatifs et hypnotiques
T42.7	Intoxication par les antiépileptiques, sédatifs et hypnotiques, sans précision
T43.8	Intoxication par d'autres médicaments psychotropes, non classés ailleurs
T43.9	Intoxication par un médicament psychotrope, sans précision
T44.9	Intoxication par des médicaments agissant essentiellement sur le système nerveux autonome, autres et sans précision
T51	Effet toxique de l’alcool
T51.0	Effet toxique de l'éthanol
T51.1	Effet toxique du méthanol
T51.2	Effet toxique du 2-propanol
T51.3	Effet toxique de l'huile de fusel
T51.8	Effet toxique d'autres alcools
T51.9	Effet toxique de l'alcool, sans précision
** Ajout le 1er avril 2022.

Divulgation

Certaines parties de ce document sont fondées sur des données et des renseignements compilés et fournis par l’ICIS. Toutefois, les analyses, les conclusions, les opinions et les énoncés présentés ici sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’ICIS.

Source

Base de données sur les congés des patients (BDCP), Institut canadien d’information sur la santé, 2016 à 2024 (janvier à mars).

Sur cette page

Définitions
Comment les visites au service d’urgence pour intoxication aux opioïdes et aux stimulants sont comptées
Limites et considérations des données sur les visites au service d’urgence pour intoxication aux opioïdes et aux stimulants
Masquage des données
Tableau A. Couverture estimée des visites au service d’urgence qui incluent des renseignements sur le diagnostic dans le SNISA, par province et territoire
Tableau B. Nombre d’établissements fournissant des données au SNISA par province et territoire avec couverture partielle d’urgence
Tableau C. Liste des codes de diagnostic inclus pour les intoxications aux opioïdes
Tableau D. Liste des codes de diagnostic inclus pour les intoxications aux stimulants
Tableau E. Liste des codes de diagnostic inclus pour intoxication aux opioïdes et à une substance non opioïde concomitante
Tableau F. Liste des codes de diagnostic inclus pour intoxication aux stimulants et à une substance non stimulante concomitante
Tableau G. Liste des codes de diagnostic inclus pour les intoxications aux opioïdes ou aux stimulants et à une substance non stimulante/non opioïde concomitante
Divulgation
Source
Remerciements
Citation suggérée

Définitions

Visite au service d’urgence pour intoxication aux opioïdes: Une visite au service d’urgence au cours de laquelle un diagnostic d’intoxication liée aux opioïdes a été enregistré. Veuillez consulter le tableau C pour obtenir la liste des codes de diagnostic des intoxications liées aux opioïdes.
Visite au service d’urgence pour intoxication accidentelle aux opioïdes: Une visite au service d’urgence pour une intoxication liée aux opioïdes, considérée comme non intentionnelle par nature et définie par un code CIM-10-CA « X42 » associé à n’importe quel code significatif pour une intoxication liée à un opioïde (T40.0 à T40.4 et T40.6, voir le tableau C pour obtenir plus d’information).
Visite au service d’urgence pour intoxication intentionnelle aux opioïdes: Une visite au service d’urgence pour une intoxication liée aux opioïdes résultant de méfaits auto-infligés délibérément et définie par un code CIM-10-CA « X62 » associé à n’importe quel code significatif pour une intoxication liée à un opioïde (T40.0 à T40.4 et T40.6, voir le tableau C pour obtenir plus d’information).
Visite au service d’urgence pour intoxication aux opioïdes d’intention non déterminée: Une visite au service d’urgence résultant d’une intention indéterminée ou inconnue d’après les documents médicaux et définie par un code CIM-10-CA « Y12 » associé à n’importe quel code significatif pour une intoxication liée à un opioïde (T40.0 à T40.4 et T40.6, voir le tableau C pour obtenir plus d’information).
Visite au service d’urgence pour intoxication aux stimulants: Une visite au service d’urgence au cours de laquelle un diagnostic d’intoxication liée aux stimulants a été enregistré. Veuillez consulter le tableau D pour obtenir la liste des codes de diagnostic des intoxications liées aux stimulants.
Visite au service d’urgence pour intoxication accidentelle aux stimulants: Une visite au service d’urgence pour une intoxication accidentelle liée aux stimulants considérée comme étant non intentionnelle et définie par un code CIM-10-CA « X41 » ou « X42 » associé à n’importe quel code significatif pour une intoxication par un stimulant (T40.5 et T43.6, voir le tableau D pour obtenir plus d’information).
Visite au service d’urgence pour intoxication intentionnelle aux stimulants: Une visite au service d’urgence pour une intoxication liée aux stimulants résultant de méfaits auto-infligés délibérément et définie par un code CIM-10-CA « X61 » ou « X62 » associé à n’importe quel code significatif pour une intoxication par un stimulant (T40.5 et T43.6, voir le tableau D pour obtenir plus d’information).
Visite au service d’urgence pour intoxication aux stimulants d’intention non déterminée: Une visite au service d’urgence pour une intoxication liée aux stimulants résultant d’une intention indéterminée ou inconnue d’après les documents médicaux et définie par un code CIM-10-CA « Y11 » ou « Y12 » associé à n’importe quel code significatif pour une intoxication par un stimulant (T40.5 et T43.6, voir le tableau D pour obtenir plus d’information).

Comment les visites au service d’urgence pour intoxication aux opioïdes et aux stimulants sont comptées

Les données sur les visites au service d’urgence pour intoxication aux opioïdes et aux stimulants sont extraites du Système national d’information sur les soins ambulatoires (SNISA), une base de données administrative nationale de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS). Le SNISA rassemble des informations sur les services d’urgence des provinces et des territoires où la déclaration des visites au service d’urgence est entièrement ou partiellement obligatoire. L’ICIS reçoit directement des établissements participants les données, qui sont recueillies avec des niveaux de détail variables. Les données ont été extraites pour les analyses en utilisant les ensembles de données sur les années fermées et ouvertes disponibles à l’Agence de la santé publique du Canada (l’ASPC) par l’intermédiaire du Programme d’accès et de coordination des données (PACD). Seuls les dossiers contenant suffisamment de détails pour décrire la raison principale de la visite ont été pris en considération dans les analyses.

Les visites au service d’urgence pour intoxication aux opioïdes et aux stimulants ont été répertoriées comme suit :

Les diagnostics d’intoxication étaient fondés sur la classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes, dixième révision, Canada (CIM-10-CA), puisqu’il s’agit de la norme nationale pour déclarer les cas de morbidité. Consultez le tableau C pour obtenir des détails sur les codes CIM-10-CA utilisés pour désigner les cas d’intoxication liée aux opioïdes (T40.0 à T40.4 et T40.6), et le tableau D pour obtenir des détails sur les codes CIM-10-CA utilisés pour désigner les cas d’intoxication liée aux stimulants (T40.5 et T43.6). Des codes CIM-10-CA additionnels ont été utilisés afin de répertorier les visites au service d’urgence selon l’intention.
Pour les enregistrements de niveau 2, l’élément de données sur le diagnostic de sortie du service d’urgence a été utilisé. Cet élément de données permet de saisir les diagnostics à l’aide du Thésaurus canadien des diagnostics en médecine d’urgence (TCDMU). Il comprend plus de 800 diagnostics en termes communs, qui sont mis en correspondance avec les codes CIM-10-CA.
Les chiffres totaux ont été calculés en additionnant les chiffres de toutes les provinces et de tous les territoires pour lesquels des données étaient disponibles, y compris les provinces et les territoires dont la couverture était limitée. Les totaux pour le Canada peuvent ne pas correspondre aux totaux annuels, car ils n’incluent pas les chiffres supprimés dans les provinces/territoires.
Les taux ont été calculés uniquement pour les provinces et les territoires dont la couverture était complète (Alberta, Ontario, et Yukon tous les années puis Saskatchewan depuis 2022). Les taux bruts sont calculés à partir des données sur la population les plus récentes de Statistique Canada.

Limites et considérations des données sur les visites au service d’urgence pour intoxication aux opioïdes et aux stimulants

Notes générales

Aux fins de cette analyse, l’unité d’observation était une visite au service d’urgence, plutôt qu’un patient en particulier. La période rapportée est l’année civile au cours de laquelle la visite d’un patient a été enregistrée au service d’urgence. La province ou le territoire reflète l’emplacement de l’établissement déclarant où la visite au service d’urgence a eu lieu.
Les données sur les visites au service d’urgence pour une intoxication aux opioïdes et aux stimulants ne sont pas mutuellement exclusives. Une partie des visites au service d’urgence pour une intoxication à un stimulant impliquait également un opioïde. Additionner ces chiffres aboutirait à une surestimation de la charge des opioïdes et des stimulants.
L’ICIS effectue des mises à jour régulières de la base de données du SNISA afin de tenir compte des nouveaux enjeux en matière de soins de santé. Par conséquent, les éléments de données peuvent être modifiés, introduits ou supprimés du SNISA. Cela peut réduire la capacité de comparaison entre les années pour certaines variables.
L’ICIS propose différents niveaux de transmission au SNISA, et ce sont les administrations qui déterminent le type de données devant lui être transmises. Pour les données des services d’urgence du SNISA, les niveaux de transmission proposés vont du niveau 1 au niveau 3. Divers éléments de données sont obligatoires ou facultatifs à chaque niveau, mais nous nous concentrons sur ceux qui incluent des renseignements sur le diagnostic, qui sont utilisés pour déterminer si une visite est liée à un intoxication lié aux opioïdes ou aux stimulants. Veuillez consulter la documentation de l’ICIS sur les métadonnées du SNISA (Système national d’information sur les soins ambulatoires (SNISA) | ICIS).
- 4.1. Le niveau 1 exige la transmission des éléments de données nécessaires aux indicateurs et à l’analyse des temps d’attente dans les services d’urgence. Les éléments de données précisant la raison médicale d’une visite (c.-à-d. le diagnostic du problème ou le diagnostic de sortie) sont facultatifs au niveau 1.
- 4.2. Dans les données de niveau 2, on trouve les éléments obligatoires ou facultatifs de niveau 1. En outre, le niveau 2 exige la transmission de l’élément de données relatif à la plainte ou au diagnostic de sortie du service d’urgence. La liste des plaintes présentées ne précise pas les substances impliquées dans une visite au service d’urgence, et n’est donc pas utilisée dans ce rapport de surveillance.
- 4.3. La transmission des données de niveau permet surtout d’obtenir des indicateurs de temps d’attente au service d’urgence, tandis que la transmission de niveau 3 permet d’obtenir un portrait complet des visites au service d’urgence et tous les éléments de données obligatoires et facultatifs sont inclus. Alors, ce niveau fournit des éléments tels que le diagnostic du problème principal et le diagnostic d’autres problèmes. Ces éléments de données contiennent les codes CIM-10-CA décrivant les diagnostics les plus cliniquement significatifs, l’état de santé, le problème ou les circonstances de la visite du patient.
Les provinces et les territoires qui ne soumettent pas de données au SNISA, qui ne partage pas de données avec ASPC ou qui recueillent exclusivement des données de niveau 1 (c.-à-d. ne contenant pas de renseignements sur les diagnostics ou d’autres éléments de données pertinents) sont exclus des analyses. Les provinces et les territoires exclus sont Terre-Neuve-et-Labrador, le Nouveau-Brunswick, le Québec^{Note en bas de page 1}, les Territoires du Nord-Ouest, le Nunavut et le Manitoba^{Note en bas de page 2}.
Pour les provinces et les territoires inclus dans les analyses, la couverture des services d’urgence varie entre les provinces et les territoires, et d’une année à l’autre. Une couverture complète est atteinte pour l’Ontario, l’Alberta et le Yukon pour toutes les années, et pour la Saskatchewan depuis 2022. La Colombie-Britannique, la Saskatchewan (pour 2016 à 2021), la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard, déclarent une partie, mais pas la totalité de leurs dossiers des services d’urgence au SNISA. De plus, le pourcentage d’enregistrements avec les renseignements sur le diagnostic change d’année en année. La prudence est de mise lorsque l’on compare les tendances entre les provinces et les territoires et dans le temps. Voir le tableau A et le tableau B pour des renseignements sur les estimations de couverture.
En ce qui concerne la Colombie-Britannique, comme elle produit strictement des déclarations de niveau 2, ces déclarations portent uniquement sur les diagnostics de sortie des services d’urgence, pour lesquels l’intention de l’intoxication ou la présence d’une substance concomitante ne peut pas être déterminée. Les chiffres de la Colombie-Britannique ont été inclus dans le total des intoxications liées aux opioïdes et aux stimulants et dans les tableaux ventilant les données par sexe et par groupe d’âge, mais ils n’ont pas pu être inclus dans les analyses portant sur l’intention de l’intoxication ou la présence d’une substance concomitante.
Les données postérieures au 31 mars 2023 sont provisoires et peuvent être moins complètes et/ou sujettes à changement.
Les taux pour les provinces et territoires avec des populations plus petites peuvent changer de façon substantielle, même avec de légers changements dans le nombre de visites au service d’urgence pour intoxication; les comparaisons dans le temps et entre les provinces et territoires doivent être interprétées avec prudence.
Les données recueillies dans le SNISA ou au moyen des codes CIM-10-CA ne précisent pas comment les opioïdes ont été obtenus (par exemple, illégalement ou sur ordonnance); le niveau de toxicité peut différer selon l’opioïde (substances impliquées, concentration et dose).
Des tests de dépistage de drogues ou des tests en laboratoire ne sont pas nécessairement effectués pour chaque visite au service d’urgence, ce qui peut influer sur la précision des codes CIM-10-CA.

Intention

Les intoxications ont été examinées plus en détail en tenant compte de la raison enregistrée de l’intoxication selon les codes de classification CIM-10-CA et elles ont été classées en trois catégories : accidentelle, intentionnelle et d’intention indéterminée/inconnue. Plusieurs intentions peuvent être consignées dans un même rapport, ce qui fait que la somme des catégories d’intention est supérieure au nombre total de cas.
Les intoxications sont classées comme accidentelles à moins qu’il n’y ait une consignation claire de méfaits intentionnels ou d’une intention indéterminée. Lorsqu’aucun document n’indiquait l’intention ayant mené à l’intoxication, les visites au service d’urgence ont été exclues de l’analyse par intention, mais ont été incluses dans le nombre total de cas.

Sexe et groupe d'âge

Pour la plupart des provinces et des territoires, les données sur le sexe du patient étaient fondées sur les caractéristiques biologiques ou la documentation légale. Les données sur les visites au service d’urgence pour les patients dont le sexe a été classé comme « autre » ont été exclues des analyses par sexe, mais ont été incluses dans les analyses globales.
Les données sur les visites au service d’urgence pour les patients dont le groupe d’âge a été classé comme « inconnu » ont été exclues des analyses par groupe d’âge, mais ont été incluses dans les analyses globales. Les chiffres ayant été arrondis, la somme des pourcentages peut ne pas correspondre à 100 %.
Les groupes d’âge ont été classés en fonction de l’âge indiqué dans le SNISA, ce qui inclut des déclarations correspondant à un âge supérieur à 110 ans susceptibles d’être le résultat d’une erreur de codage et de ne pas correspondre à l’âge réel du patient. Il se peut donc que le pourcentage de déclarations des 65 ans ou plus soit surestimé.

Fentanyl et analogues du fentanyl

Les données sur les visites au service d’urgence pour intoxication aux opioïdes impliquant le fentanyl ou les analogues du fentanyl doivent être interprétées avec prudence, puisque les données sur les visites au service d’urgence pour une intoxication au fentanyl ne sont disponibles que depuis le 1er avril 2018. Par conséquent, les données sur le fentanyl présentées pour 2018 se limitent à la période d’avril à décembre. Les codes de classification CIM-10-CA faisant référence au fentanyl et aux analogues du fentanyl (« T40.40 – Intoxication par le fentanyl et ses dérivés ») ont été utilisés pour la collecte de données à compter de l’année financière 2018-2019, puisqu’ils n’existaient pas auparavant.

Intoxications concomitantes à une substance non opioïde

Les visites au service d’urgence pour intoxication aux opioïdes ont été examinées plus en détail pour les diagnostics d’intoxication concomitante à une ou plusieurs substances non opioïdes au cours de la même visite au service d’urgence. Les diagnostics d’intoxication à une substance non opioïde ont été identifiés à l’aide des codes de la CIM-10-CA et comprenaient les intoxications à des substances psychoactives. Ces codes ont été limités aux diagnostics considérés, et les cas dont le diagnostic a été considéré comme discutable, comme l’indique le préfixe « Q », ont été exclus. Les intoxications concomitantes attribuables à des substances non psychoactives (comme les analgésiques non opioïdes, etc.) ainsi qu’aux antidépresseurs n’ont pas été incluses. Consulter le tableau E pour plus de détails sur les codes CIM-10-CA utilisés afin d’identifier les intoxications à des substances non opioïdes.

Intoxications concomitantes à une substance non stimulante

Les visites au service d’urgence pour intoxication aux stimulants ont été examinées plus en détail pour les diagnostics d’intoxication concomitante à une ou plusieurs substances non stimulantes au cours de la même visite au service d’urgence. Les diagnostics d’intoxication à une substance non stimulante ont été identifiés à l’aide des codes de la CIM-10-CA et comprenaient les intoxications à d’autres substances. Ces codes ont été limités aux diagnostics, et les cas dont le diagnostic a été considéré comme discutable, comme l’indique le préfixe « Q », ont été exclus. Consulter le tableau F pour plus de détails sur les codes CIM-10-CA utilisés afin d’identifier les intoxications à des substances non stimulantes.

Intoxications concomitantes à une substance non stimulante/non opioïde

Les visites au service d’urgence pour intoxication aux stimulants et aux opioïdes ont été examinées plus en détail pour les diagnostics d’intoxication à une ou plusieurs substances non stimulantes/non opioïdes concomitantes au cours de la même visite au service d’urgence. Les diagnostics d’intoxication à une substance non stimulante/non opioïde ont été identifiés à l’aide des codes de la CIM-10-CA et comprenaient les intoxications à d’autres substances. Ces codes ont été limités aux diagnostics, et les cas dont le diagnostic a été considéré comme discutable, comme l’indique le préfixe « Q », ont été exclus. Consulter le tableau G pour plus de détails sur les codes CIM-10-CA utilisés afin d’identifier les intoxications à des substances non stimulantes/non opioïdes.

Masquage des données

Les effectifs supérieurs à zéro et inférieurs à cinq ont été masqués conformément aux lignes directrices de l’ICIS en matière de confidentialité. Le masquage a également été appliqué lorsque toutes les données d'une province ou d'un territoire se retrouvaient dans une seule catégorie de sexe ou de groupe d'âge. De plus, dans le cas où l’une des catégories d'une variable à catégories mutuellement exclusives était masquée, une autre catégorie a été masquée afin de répondre aux préoccupations en matière de confidentialité.

Tableau A. Couverture estimée des visites au service d’urgence qui incluent des renseignements sur le diagnostic dans le SNISA, par province et territoire, 2016 à 2024 (janvier à mars)
Province ou territoire	2016	2017	2018	2019	2020	2021	2022	2023^*	2024^*
BC^**	51 %	53 %	56 %	55 %	55 %	58 %	61 %	61 %	61 %
AB	100 %	100 %	100 %	100 %	100 %	100 %	100 %	100 %	100 %
SK	43 %	49 %	49 %	52 %	52 %	84 %	99 %	99 %	99 %
MB	5 %	2 %	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %
ON	100 %	100 %	100 %	100 %	100 %	100 %	100 %	100 %	100 %
QC^***	0 %	0 %	n.d.	n.d.	n.d.	n.d.	n.d.	n.d.	n.d.
NB	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %
NS	24 %	21 %	18 %	18 %	18 %	17 %	22 %	22 %	22 %
PE	26 %	26 %	26 %	25 %	25 %	68 %	76 %	76 %	76 %
NL	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %
YT	100 %	100 %	100 %	100 %	100 %	100 %	100 %	100 %	100 %
NT	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %
NU	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %	0 %
Canada	n.d.	n.d.	n.d.	n.d.	n.d.	n.d.	n.d.	n.d.	n.d.

Notes

Non disponibles (n.d.) : Les données n’étaient pas disponibles.

Cette information est dérivée de taux de couverture de l’exercice financier provenant du SNISA de l’ICIS. Les nombres sont susceptibles de changer. Pour les juridictions ayant des soumissions complètes, le dénominateur est basé sur les visites à l'urgence du SNISA et les dossiers manquants connus. Pour tous les autres provinces et territoires qui soumettent des données, le dénominateur de la couverture estimée des services d'urgence est basé sur les visites déclarées dans la Base de données canadienne sur les systèmes d'information de gestion (BDCS) au cours des exercices financiers précédents. Compte tenu de cela, la couverture des services d’urgence est considérée comme une estimation. Veuillez consulter la documentation sur la qualité des données de l’ICIS pour connaître les estimations de l’année en cours : https://www.cihi.ca/fr/metadonnees-du-systeme-national-dinformation-sur-les-soins-ambulatoires-snisa.

^* Les renseignements concernant l’année financière 2023-2024 n’étant pas encore disponibles, les estimations pour 2022-2023 ont été utilisées pour estimer la couverture pour 2023 et 2024.

^** Pour la Colombie-Britannique, la couverture présentée est basée sur ses données de niveau 2 qui incluent un diagnostic de sortie. Le taux de couverture pour la Colombie-Britannique est dérivé du taux de couverture fourni par l’ICIS. Couverture globale de niveau 2 pour la Colombie-Britannique multipliée par la proportion des dossiers de la Colombie-Britannique contenant des renseignements sur le diagnostic de sortie d’urgence.

^*** Le Québec soumet des renseignements sur le diagnostic au SNISA depuis 2018, mais ces données ne sont pas mises à la disposition de l’ASPC.

Tableau B. Nombre d’établissements fournissant des données au SNISA par province et territoire avec couverture partielle d’urgence pour 2016 à 2024 (janvier à mars)
Province ou territoire	Niveau de soumission	2016	2017	2018	2019	2020	2021	2022	2023^*	2024^*
BC	Niveau 2	29	30	29	30	30	30	30	30	30
SK	Niveau 1	4	3	3	3	3	0	0	0	0
	Niveau 2	2	2	2	2	2	0	0	0	0
	Niveau 3	4	6	6	7	27	54	56	56	56
	Total	10	11	11	12	32	54	56	56	56
MB	Niveau 1	7	7	7	7	7	7	7	7	7
	Niveau 3	1	1	0	0	0	0	0	0	0
	Total	8	8	7	7	7	7	7	7	7
NS	Niveau 1	4	4	4	4	4	4	4	4	4
	Niveau 3	7	7	4	4	4	4	4	4	4
	Total	11	11	8	8	8	8	8	8	8
PE	Niveau 3	1	1	1	1	1	2	2	2	2

Notes

Le nombre d’établissements est dérivé des données de l’ICIS (SNISA) pour l’année financière et ne sont que des estimations. Les données sont susceptibles de changer. Une modification du nombre d’établissements fournissant des données ne reflète pas nécessairement un changement dans la couverture, puisque le mécanisme de déclaration peut changer (par exemple, deux établissements peuvent fusionner, ou un établissement peut se scinder en deux établissements). Veuillez consulter la documentation de l’ICIS pour plus de détails sur la manière de calculer la couverture pour chaque province ou territoire et la documentation sur la qualité des données courantes : https://www.cihi.ca/fr/metadonnees-du-systeme-national-dinformation-sur-les-soins-ambulatoires-snisa.

^* Les renseignements concernant l’année financière 2023-2024 n’étant pas encore disponibles, les estimations pour 2022-2023 ont été utilisées pour estimer la couverture pour 2023 et 2024.

Tableau C. Liste des codes de diagnostic inclus pour les intoxications aux opioïdes
Code	Précisions
T40.0	Intoxication par l'opium
T40.1†	Intoxication par l'héroïne
T40.2	Intoxication par d'autres opioïdes
T40.20*	Intoxication par la codéine et ses dérivés
T40.21*	Intoxication par la morphine
T40.22*	Intoxication par l'hydromorphone
T40.23*	Intoxication par l'oxycodone
T40.28*	Intoxication par d'autres opioïdes, non classés ailleurs
T40.3	Intoxication par la méthadone
T40.4	Intoxication par d'autres narcotiques synthétiques
T40.40*	Intoxication par le fentanyl et ses dérivés
T40.41*	Intoxication par le tramadol
T40.48*	Intoxication par d'autres narcotiques synthétiques, non classés ailleurs
T40.6†	Intoxication par des narcotiques, autres et sans précision
† Inclus dans le Thésaurus canadien des diagnostics en médecine d’urgence (TCDMU). * Ajout le 1er avril 2018.

Tableau D. Liste des codes de diagnostic inclus pour les intoxications aux stimulants
Code	Précisions
T40.5†	Intoxication par la cocaïne
T43.6	Intoxication par les psychostimulants présentant un risque d'abus (excluant la cocaïne)
T43.60**	Intoxication par la méthamphétamine présentant un risque d'abus
T43.68**	Intoxication par d'autres psychostimulants précisés présentant un risque d'abus
T43.69**	Intoxication par les psychostimulants sans précision présentant un risque d'abus
† Inclus dans le Thésaurus canadien des diagnostics en médecine d’urgence (TCDMU). ** Ajout le 1er avril 2022.

Tableau E. Liste des codes de diagnostic inclus pour intoxication aux opioïdes et à une substance non opioïde concomitante††
Code	Précisions
T40.5	Intoxication par la cocaïne
T40.7	Intoxication par le cannabis (dérivés)
T40.70**	Intoxication par le cannabis (dérivés), comestibles et ingérables
T40.71**	Intoxication par des cannabinoïdes synthétiques
T40.79**	Intoxication par le cannabis (dérivés), sans précision
T40.8	Intoxication par le lysergide [LSD]
T40.9	Intoxication par des psychodysleptiques [hallucinogènes], autres et sans précision
T42.3	Intoxication par les barbituriques
T42.4	Intoxication par les benzodiazépines
T42.6	Intoxication par d'autres antiépileptiques, sédatifs et hypnotiques
T42.7	Intoxication par les antiépileptiques, sédatifs et hypnotiques, sans précision
T43.6	Intoxication par les psychostimulants présentant un risque d'abus
T43.60**	Intoxication par la méthamphétamine présentant un risque d'abus
T43.68**	Intoxication par d'autres psychostimulants précisés présentant un risque d'abus
T43.69**	Intoxication par les psychostimulants sans précision présentant un risque d'abus
T43.8	Intoxication par d'autres médicaments psychotropes, non classés ailleurs
T43.9	Intoxication par un médicament psychotrope, sans précision
T44.9	Intoxication par des médicaments agissant essentiellement sur le système nerveux autonome, autres et sans précision
T51	Effet toxique de l’alcool
T51.0	Effet toxique de l'éthanol
T51.1	Effet toxique du méthanol
T51.2	Effet toxique du 2-propanol
T51.3	Effet toxique de l'huile de fusel
T51.8	Effet toxique d'autres alcools
T51.9	Effet toxique de l'alcool, sans précision
†† Les substances concomitantes sont incluses si le diagnostic du problème du service d’urgence a été enregistré dans ses dossiers. Les cas dont les renseignements sur les diagnostics proviennent uniquement du Thésaurus canadien des diagnostics en médecine d’urgence ne contiennent pas de renseignements sur les substances concomitantes. ** Ajout le 1er avril 2022.

Tableau F. Liste des codes de diagnostic inclus pour intoxication aux stimulants et à une substance non stimulante concomitante††
Code	Précisions
T40.0	Intoxication par l'opium
T40.1	Intoxication par l'héroïne
T40.2	Intoxication par d'autres opioïdes
T40.20*	Intoxication par la codéine et ses dérivés
T40.21*	Intoxication par la morphine
T40.22*	Intoxication par l'hydromorphone
T40.23*	Intoxication par l'oxycodone
T40.28*	Intoxication par d'autres opioïdes, non classés ailleurs
T40.3	Intoxication par la méthadone
T40.4	Intoxication par d'autres narcotiques synthétiques
T40.40*	Intoxication par le fentanyl et ses dérivés
T40.41*	Intoxication par le tramadol
T40.48*	Intoxication par d'autres narcotiques synthétiques, non classés ailleurs
T40.6	Intoxication par des narcotiques, autres et sans précision
T40.7	Intoxication par le cannabis (dérivés)
T40.70**	Intoxication par le cannabis (dérivés), comestibles et ingérables
T40.71**	Intoxication par des cannabinoïdes synthétiques
T40.79**	Intoxication par le cannabis (dérivés), sans précision
T40.8	Intoxication par le lysergide [LSD]
T40.9	Intoxication par des psychodysleptiques [hallucinogènes], autres et sans précision
T42.3	Intoxication par les barbituriques
T42.4	Intoxication par les benzodiazépines
T42.6	Intoxication par d'autres antiépileptiques, sédatifs et hypnotiques
T42.7	Intoxication par les antiépileptiques, sédatifs et hypnotiques, sans précision
T43.8	Intoxication par d'autres médicaments psychotropes, non classés ailleurs
T43.9	Intoxication par un médicament psychotrope, sans précision
T44.9	Intoxication par des médicaments agissant essentiellement sur le système nerveux autonome, autres et sans précision
T51	Effet toxique de l’alcool
T51.0	Effet toxique de l'éthanol
T51.1	Effet toxique du méthanol
T51.2	Effet toxique du 2-propanol
T51.3	Effet toxique de l'huile de fusel
T51.8	Effet toxique d'autres alcools
T51.9	Effet toxique de l'alcool, sans précision
†† Les substances concomitantes sont incluses si le diagnostic du problème du service d’urgence a été enregistré dans ses dossiers. Les cas dont les renseignements sur les diagnostics proviennent uniquement du Thésaurus canadien des diagnostics en médecine d’urgence ne contiennent pas de renseignements sur les substances concomitantes. * Ajout le 1er avril 2018. ** Ajout le 1er avril 2022.

Tableau G. Liste des codes de diagnostic inclus pour les intoxications aux opioïdes ou aux stimulants et à une substance non stimulante/non opioïde concomitante††
Code	Précisions
T40.7	Intoxication par le cannabis (dérivés)
T40.70**	Intoxication par le cannabis (dérivés), comestibles et ingérables
T40.71**	Intoxication par des cannabinoïdes synthétiques
T40.79**	Intoxication par le cannabis (dérivés), sans précision
T40.8	Intoxication par le lysergide [LSD]
T40.9	Intoxication par des psychodysleptiques [hallucinogènes], autres et sans précision
T42.3	Intoxication par les barbituriques
T42.4	Intoxication par les benzodiazépines
T42.6	Intoxication par d'autres antiépileptiques, sédatifs et hypnotiques
T42.7	Intoxication par les antiépileptiques, sédatifs et hypnotiques, sans précision
T43.8	Intoxication par d'autres médicaments psychotropes, non classés ailleurs
T43.9	Intoxication par un médicament psychotrope, sans précision
T44.9	Intoxication par des médicaments agissant essentiellement sur le système nerveux autonome, autres et sans précision
T51	Effet toxique de l’alcool
T51.0	Effet toxique de l'éthanol
T51.1	Effet toxique du méthanol
T51.2	Effet toxique du 2-propanol
T51.3	Effet toxique de l'huile de fusel
T51.8	Effet toxique d'autres alcools
T51.9	Effet toxique de l'alcool, sans précision
†† Les substances concomitantes sont incluses si le diagnostic du problème du service d’urgence a été enregistré dans ses dossiers. Les cas dont les renseignements sur les diagnostics proviennent uniquement du Thésaurus canadien des diagnostics en médecine d’urgence ne contiennent pas de renseignements sur les substances concomitantes. ** Ajout le 1er avril 2022.

Divulgation

Certaines parties de ce document sont fondées sur des données et des renseignements compilés et fournis par l’ICIS. Toutefois, les analyses, les conclusions, les opinions et les affirmations présentées ici sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’ICIS.

Source

Système national d’information sur les soins ambulatoires (SNISA), Institut canadien d’information sur la santé, 2016 à 2024 (janvier à mars).

Notes en bas de page

Note en bas de page 1

Le Québec soumet des renseignements sur le diagnostic au SNISA depuis 2018, mais ces données ne sont pas mises à la disposition de l’ASPC.

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Note en bas de page 2

Les données du Manitoba comprennent certains cas avec des renseignements sur les diagnostics, mais ces cas ne concernent que les années 2016, 2017 et 2018, et représentent 5 % ou moins des visites au service d’urgence du Manitoba. Le Manitoba a par conséquent été exclu.

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Sur cette page

Définitions
Comment les interventions des SMU pour surdoses suspectées d’être liées aux opioïdes sont comptées
Limites et considérations des données des SMU sur les surdoses suspectées d’être liées aux opioïdes
- Notes générales
- Sexe et groupe d'âge
Masquage des données
Tableau A. Définitions de cas pour les interventions des services médicaux d’urgence (SMU) pour surdoses suspectées d’être liées aux opioïdes pour les provinces et territoires
Tableau B. Période de déclaration et variables disponibles pour les données des SMU sur les surdoses suspectées d’être liées aux opioïdes
Tableau C. Période de déclaration spécifique inclus dans les données des services médicaux d’urgence sur les surdoses suspectées d’être liées aux opioïdes, par région
Remerciements
Citation suggérée

Définitions

Services médicaux d’urgence (SMU): Fait référence aux services d’urgence qui fournissent des traitements préhospitaliers d’urgence et des soins en cas de maladie et de blessures graves ainsi que le transport à l’hôpital. Également appelés soins ambulanciers ou services paramédicaux.
Naloxone: Médicament qui agit rapidement pour renverser ou bloquer temporairement les effets d'une surdose d'opioïdes. La naloxone fait effet seulement si ce sont des opioïdes (fentanyl, héroïne, morphine, codéine, etc.) qui sont à l’origine de la surdose. Plusieurs doses peuvent être nécessaires. La naloxone est utilisée par les SMU, mais des trousses à emporter sont également disponibles dans la plupart des pharmacies ou auprès des autorités locales de santé.
Surdose suspectée d’être liée aux opioïdes: Intoxication aigüe (empoisonnement) où l’on présume que l’une ou plusieurs des substances impliquées est un opioïde.

Comment les interventions des SMU pour surdoses suspectées d’être liées aux opioïdes sont comptées

Il n’existe actuellement aucune définition de cas nationale pour les interventions des services médicaux d’urgence (SMU) pour surdoses suspectées d’être liées aux opioïdes. Ainsi, chaque région rapporte des données basées sur leur propre définition de cas provinciale ou territoriale (voir le tableau A). Les nombres sont fournis par les provinces et les territoires qui recueillent les données depuis leurs SMU respectifs.

Les données fournies par les provinces et les territoires peuvent comprendre les interventions des SMU pour des surdoses suspectées d’être liées aux opioïdes où :

La naloxone a été administrée par un membre des SMU ou une autre personne sur les lieux de l’incident.
La naloxone n’a pas nécessairement été administrée mais une surdose liée aux opioïdes a été suspectée.

Les données n'incluent pas les surdoses où :

Les SMU n’ont pas été contactés ou le client avait quitté les lieux à leur arrivée.

Toutefois, certaines différences subsistent entre les provinces et territoires quant au type de données déclarées et aux périodes pour lesquelles des données sont disponibles (voir le tableau B et le tableau C).

Limites et considérations des données des SMU sur les surdoses suspectées d’être liées aux opioïdes

Notes générales

Les données publiées par les provinces et les territoires peuvent différer en raison de plusieurs facteurs incluant la disponibilité des données à jour, l'utilisation de différents groupes d'âge et/ou de différentes périodes.
Les données présentées ici sont mises à jour chaque trimestre et sont susceptibles de changer en fonction des nouvelles informations ou des informations mises à jour.
Cette mise à jour repose sur des données qui ne précisent pas comment les opioïdes ont été obtenus (illégalement ou sur ordonnance) ; le niveau de toxicité peut varier selon l'opioïde (substances impliquées, concentration et dose).
Cette mise à jour repose sur des données qui ne précisent pas si une analyse de laboratoire a été effectuée afin de confirmer si la surdose est due à la prise d’opioïdes. Ainsi, le nombre de patients recevant de la naloxone peut être une surestimation du nombre réel de surdoses liées aux opioïdes puisque la naloxone n’aura pas d’effet si des opioïdes n’ont pas été consommés.
La somme des pourcentages de certaines données peut ne pas égaler 100 % en raison de l’arrondissement.
Les données sur les interventions des SMU pour surdoses suspectés d’être liées aux opioïdes ne sont disponibles que pour sept à dix provinces et territoires selon l’année. Ainsi, taux national ne sont présentés dans cette mise à jour. Veuillez vous référer au tableau B pour plus de détails.
Les données n’étaient pas disponibles pour le Québec, l’Île-du-Prince-Édouard et le Nunavut.
Les données de la Colombie-Britannique incluent les réponses des services médicaux d'urgence à des cas présumés de surdose d'opioïdes, liés à toutes les drogues illicites, y compris, mais sans s'y limiter, les opioïdes. Bien que les données soient mises à jour tous les trimestres, il peut y avoir un décalage dans la déclaration. Par conséquent, des divergences peuvent être constatées entre la déclaration trimestrielle nationale des cas présumés de surdose d'opioïdes en Colombie-Britannique et la déclaration trimestrielle des cas présumés de surdose d'opioïdes par le BCEHS ; veuillez vous référer à la section 1 du dernier rapport.
Depuis 2018, la couverture provinciale des données des services médicaux d'urgence de l’Alberta est approximativement de 100 %. Les données des ambulances aériennes et des transferts inter-établissements ne sont pas incluses. En 2017, les données des services médicaux d'urgence étaient seulement disponibles pour Calgary et Edmonton.
La Saskatchewan publie seulement les données provenant de services paramédicaux autorisés de la Saskatchewan. Ceci ne comprend pas les événements où la naloxone a été administrée par des témoins sur scène ou des premiers répondants (p. ex. policiers ou pompiers).
La définition de cas de la Saskatchewan a été modifié en mai 2022 afin d’inclure également les situations où les interventions des SMU pour des surdoses suspectées d’être liées aux opioïdes, mais qu’une personne autre qu’un ambulancier (p. ex. policier, pompier ou ami) a administré la naloxone. Ce changement affecte uniquement les données prospectives collectées dans la province à partir de 2021.
Le Manitoba rapporte des données pour deux régions distinctes : 1) Winnipeg et 2) les régions rurales et du nord du Manitoba.
Les données des régions rurales et du nord du Manitoba comprennent les transports aériens et au sol, mais excluent les transports inter-établissements. Le nombre d’administration de naloxone provient de l’information collectée par les témoins sur scène ou par le répartiteur des SMU au moment de l’appel.
La méthode d’enregistrement des données du Service d’incendie et de soins paramédicaux de Winnipeg a changé en novembre 2021 : on comptabilise maintenant le nombre de personnes nécessitant l’administration de naloxone et non le nombre d’incidents nécessitant l’administration de naloxone. Ce changement touche non seulement les données à venir mais également les données collectées auparavant dans la ville et se traduit par une augmentation du nombre d’interventions des SMU pour toutes les années de référence.
Les données de l’Ontario s’appuient sur la documentation fournie par les services paramédicaux et extraite des données des hôpitaux désignés du Ministère de la santé. Les données soumises d’avril à juin 2018 et de janvier à mars 2019 étaient seulement disponibles pour une région géographique comprenant ~95,5 % et ~99,6 % de la population de l’Ontario (selon les données du recensement du Canada de 2016), respectivement.
Le nombre de patients recevant de la naloxone peut surestimer le nombre réel de surdoses liées aux opioïdes car la naloxone n'aura aucun effet si les opioïdes ne sont pas en cause. Ainsi, le Nouveau-Brunswick déclare le nombre de patients pour lesquels l’administration de la naloxone a été efficace. Les données ne comprennent pas les surdoses où les patients étaient décédés à l'arrivée des ambulanciers ou celles pour lesquelles Ambulance Nouveau-Brunswick n'a pas administré la naloxone.
Les données de SMU de Terre-Neuve et Labrador présentées peuvent sous-estimer le fardeau des cas de surdose liées aux opioïdes dans la province. Le nombre d’interventions SMU liées aux surdoses suspectées d’être liées aux opioïdes est susceptible de changer en raison d'un délai dans le signalement rétrospectif de l'administration de naloxone.
Les données des SMU pour le Yukon étaient seulement disponibles pour la ville de Whitehorse.
Les données des SMU pour les Territoires du Nord-Ouest étaient seulement disponibles pour la ville de Yellowknife.
Les données de Terre-Neuve-et-Labrador étaient seulement disponibles d’avril 2017 à mars 2018 au moment de cette mise à jour.
Les données de la Saskatchewan et de l’Ontario entre janvier 2017 et mars 2018 n’étaient pas disponibles au moment de cette mise à jour.
Les données de la Nouvelle-Écosse entre janvier 2017 et mai 2018 n’étaient pas disponibles au moment de cette mise à jour.
Les données des régions rurales et du nord du Manitoba à partir d’avril 2023, les données de Winnipeg, Manitoba à partir d’octobre 2023, et les données de Yellowknife, Territoires du Nord-Ouest à partir de janvier 2024 n’étaient pas disponibles au moment de la mise à jour.

Sexe et groupe d’âge

Les données soumises par chaque province et territoire ne précisaient pas toutes le groupe d’âge ou le sexe des cas ; référer vous au tableau B pour plus d’information.
Les données des SMU pour surdoses suspectées d’être liées aux opioïdes pour lesquelles le sexe était classé comme « inconnu » ont été exclues des analyses par sexe, mais ont été incluses dans les analyses globales.
Les données des SMU pour surdoses suspectées d’être liées aux opioïdes pour lesquelles le groupe d’âge était classé comme « inconnu » ont été exclues des analyses par groupe d’âge, mais ont été incluses dans les analyses globales.
Les tendances générales par sexe et par âge présentés ici reposent sur les données des régions ayant fourni l’information pour l’année la plus récente dont elles disposaient. Les résultats peuvent fluctuer d’une province ou d’un territoire à l’autre.
Les données de Winnipeg, Manitoba n’incluent pas les enfants de neuf ans et moins.

Masquage des données

Les nombres supérieurs à zéro ou inférieurs à cinq ont été masqués afin de répondre aux préoccupations concernant la publication de petits nombres. Le masquage a également été appliqué lorsque toutes les données d'une province ou d'un territoire se retrouvaient dans une seule catégorie de sexe ou de groupe d'âge. De plus, dans le cas où l’une des catégories d'une variable à catégories mutuellement exclusives était masquée, une autre catégorie a été masquée afin de répondre aux préoccupations en matière de confidentialité.

Tableau A. Définitions de cas pour les interventions des services médicaux d’urgence (SMU) pour surdoses suspectées d’être liées aux opioïdes pour les provinces et territoires
Région	Source de données	Définition de cas principale
Colombie-Britannique	BC Emergency Health Services (BCEHS)	La définition actuelle du British Columbia Centre for Disease Control (BCCDC) Overdose Surveillance pour les événements de surdose assistés par des ambulanciers paramédicaux est basée sur un algorithme d'analyse en grappes, qui code les événements assistés par des ambulanciers comme des événements de surdose d'opioïdes lorsque les ambulanciers paramédicaux ont administré de la naloxone OU lorsque les codes d'impression des ambulanciers paramédicaux sont liés à une surdose de drogue récréative et que le code du Medical Priority Dispatch System (MPDS) correspond à une surdose de drogue possible. Les codes d'impression des ambulanciers indiquent un arrêt cardiaque, un empoisonnement par ingestion ou une perte de conscience OU les codes d'impression des ambulanciers indiquent un arrêt cardiaque traité et le code du MPDS indique un empoisonnement par ingestion.
Alberta	Alberta Health Services	Documentation d’utilisation du protocole de contrôle médical pour les opioïdes ou l’administration de la naloxone.
Saskatchewan	Provincial Ambulance Information System	Les appels d’intervention d’urgence avec une évaluation de « surdose/intoxication par administration indirecte de médicaments » OU lorsque le Narcan (naloxone) est administré par un membre d’une équipe d’ambulances et que le patient reçoit un code d’évaluation pour une surdose possible de narcotique.
Winnipeg, Manitoba	Winnipeg Fire Paramedic Service	Le nombre de cas suspecté d’être une surdose et qui ont reçu de la naloxone par Winnipeg Fire Paramedic Service (WFPS).
Régions rurales et du nord du Manitoba	Medical Transportation Coordination Centre	Le nombre de cas suspectés d’être une surdose dans les régions rurales et du nord du Manitoba qui ont reçu la naloxone des SMU via le Medical Transportation Coordination Centre (MTCC) ou via un tiers sur place.
Ontario	Ontario Ambulance Call Reports	Surdose suspectée d’être liée aux opioïdes nécessitant l'administration de naloxone par des ambulanciers paramédicaux (comme l'indique le code de médicament « Naloxone (610) »).
Nouveau-Brunswick	Ambulance Nouveau-Brunswick	Un patient qui a répondu à la naloxone administrée par un premier répondant d’Ambulance Nouveau-Brunswick pour une surdose suspectée d’être liée aux opioïdes.
Nouvelle-Écosse	Emergency Health Services Nova Scotia	Nombre d’interventions des services d’urgence où la naloxone a été administrée par un paramédic des soins intensifs, un paramédic des soins avancés ou un paramédic des soins d’état critique lorsque la respiration ou les voies respiratoires étaient compromises malgré la gestion de base des voies respiratoires ET où une intoxication par un opioïde était suspectée.
Terre-Neuve et Labrador	Provincial Medical Oversight Office	Intervention d’urgence suite à une surdose liée aux opioïdes pour laquelle la naloxone est administrée par les paramédics.
Whitehorse, Yukon	Yukon Emergency Medical Services	Rapport papier des soins au patient : une surconsommation présumée d’opioïdes est identifiée lors de l’appel au 9-1-1 ; ou une surutilisation ou une surdose d’opioïdes est mentionnée dans le narratif du rapport des soins du patient, l’historique de l’incident ou la plainte principale ; ou l’administration de la naloxone par le premier répondant désigné, un professionnel paramédical ou une personne sur place lors de l’événement. Rapport électronique des soins au patient : problème primaire ou problème final classé comme une « surdose suspectée d’être liée aux opioïdes » ; et/ou code de procédure : administration de la naloxone par le premier répondant désigné, un professionnel paramédical ou une personne sur place lors de l’événement.
Yellowknife, Territoires du Nord-Ouest	Yellowknife Fire and Ambulance Services	Surdose suspectée identifiée comme plainte principale et un opioïde identifié comme le produit de surdosage OU surdose suspectée identifiée comme plainte principale et naloxone administrée par les ambulanciers.

Tableau B. Période de déclaration et variables disponibles pour les données des SMU sur les surdoses suspectées d’être liées aux opioïdes
Période de déclaration
		BC	AB	SK	MB	ON	QC	NB	NS	PE	NL	YT	NT	NU
2017	Janvier à décembre			n.d.	^(INC)	n.d.	n.d.		n.d.	n.d.	^(INC)			n.d.
2018	Janvier à décembre			^(INC)		^(INC)	n.d.		^(INC)	n.d.	^(INC)			n.d.
2019	Janvier à décembre						n.d.			n.d.	n.d.			n.d.
2020	Janvier à décembre						n.d.			n.d.	n.d.			n.d.
2021	Janvier à décembre						n.d.			n.d.	n.d.			n.d.
2022	Janvier à décembre						n.d.			n.d.	n.d.			n.d.
2023	Janvier à décembre				^(INC)		n.d.			n.d.	n.d.			n.d.
2024	Janvier à mars				n.d.		n.d.			n.d.	n.d.		n.d.	n.d.
Disponibilité des données par variables
Données par sexe				^(INC)			n.d.			n.d.	n.d.	^(INC)		n.d.
Données par groupes d’âge		n.d.		^(INC)			n.d.			n.d.	n.d.	^(INC)		n.d.
Ces données ont été déclarées par les provinces et territoires et sont prises en compte dans cette mise à jour, sauf indications contraires. (INC) Les données n’étaient pas rapportées pour la durée complète. Veuillez vous référer au tableau C pour plus de détails. n.d. Les données n’étaient pas disponibles au moment de la publication.

Tableau C. Période de déclaration spécifique inclus dans les données des services médicaux d’urgence sur les surdoses suspectées d’être liées aux opioïdes, par région
Région	Période de publication
Colombie-Britannique	Janvier 2017 à mars 2024
Alberta	Janvier 2017 à mars 2024
Saskatchewan	Avril 2018 à mars 2024
Winnipeg, Manitoba	Janvier 2017 à septembre 2023
Régions rurales et du nord du Manitoba	Mai 2017 à mars 2023
Ontario	Avril 2018 à mars 2024
Nouveau-Brunswick	Janvier 2017 à mars 2024
Nouvelle-Écosse	Juin 2018 à mars 2024
Terre-Neuve et Labrador	Avril 2017 à mars 2018
Whitehorse, Yukon	Janvier 2017 à mars 2024
Yellowknife, Territoires du Nord-Ouest	Janvier 2017 à décembre 2023

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Remerciements

Nous reconnaissons que les données contenues dans ce rapport peuvent représenter des histoires de douleur, de chagrin et de traumatisme. Ce rapport ne peut pas refléter adéquatement le fardeau porté par les Canadiens. Nous reconnaissons tous ceux qui sont touchés par la consommation de substance ainsi que ceux qui travaillent à sauver des vies et à réduire les méfaits liés aux substances sur les individus et les communautés.

Cette mise à jour ne serait pas possible sans la collaboration et le dévouement des bureaux provinciaux et territoriaux des coroners en chef et des médecins légistes en chef ainsi que nos partenaires provinciaux et territoriaux en santé et en santé publique et les fournisseurs de données des services médicaux d’urgence. Nous aimerions également remercier l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) d’avoir collecté et fourni les données sur les hospitalisations et les visites au service d’urgence pour intoxication aux opioïdes et aux stimulants.

Citation suggérée

Comité consultatif spécial fédéral, provincial et territorial sur les intoxications par les drogues toxiques. Méfaits associés aux opioïdes et aux stimulants au Canada. Ottawa : Agence de la santé publique du Canada, septembre 2024. https://sante-infobase.canada.ca/mefaits-associes-aux-substances/opioides-stimulants/

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Date de modification:: 2024-09-13