Blogue de données

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Commotions cérébrales et autres traumatismes crâniens attribuables aux activités sportives et récréatives chez les enfants et les jeunes canadiens Publié le : (2018-10-11)

Les activités sportives et récréatives comportent un grand nombre d’avantages sociaux et de bénéfices pour la santé; par conséquent, elles occupent une place très importante dans la vie de nombreux enfants et jeunes au Canada. Il est également important de jouer de manière intelligente et sécuritaire pour réduire au minimum les risques de blessure.

Les commotions cérébrales et autres traumatismes crâniens sont plus fréquents dans certaines activités sportives et récréatives que dans d’autres et peuvent varier de légers à graves. Une commotion cérébrale est une forme de traumatisme cérébral léger qui survient habituellement à la suite d’un coup à la tête, au cou, au visage ou à une autre partie du corps provoquant un mouvement du cerveau à l’intérieur de la boîte crânienne et une lésion^{Footnote 1}. Les conséquences à court et à long terme d’une commotion cérébrale ou d’un autre traumatisme crânien peuvent être graves – surtout chez les enfants et les jeunes –, bien que les signes et symptômes de la commotion disparaissent habituellement en l’espace de 10 jours à 4 semaines. Cependant, les enfants et les jeunes prennent souvent plus de temps à se rétablir que les adultes^{Footnote 1}.

Plongée dans les données

Que montrent les graphiques et les tableaux?

Ces outils en libre accès donnent un aperçu interactif des statistiques sur les commotions cérébrales et autres traumatismes crâniens attribuables aux activités sportives et récréatives chez les enfants et les jeunes canadiens âgés de 5 à 19 ans. Les informations proviennent de la base de données électronique du Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes (SCHIRPT) pour les années 2011 à 2017.

Le graphique à barres présente les traumatismes crâniens liés aux sports et aux loisirs par rapport à toutes les autres blessures pour le groupe d'âge et le sexe sélectionnés. Utilisez le bouton «Basculer vers» pour basculer entre le nombre de trauma-tismes crâniens et le pourcentage de traumatismes crâniens. Appuyez sur la touche Tab ou passez le curseur de votre souris sur un sport / une activité spécifique dans le graphique à barres interactif pour afficher plus d’informations.

Le graphique en forme d'essaim sans chevauchement des points indique le pourcentage (%) de commotions cérébrales et d’autres traumatismes crâniens chez le groupe d’âge et le sexe que vous avez choisis par rapport à l’ensemble des blessures attribuables aux activités sportives et récréatives recensés par le SCHIRPT pour tous les groupes d’âge et les deux sexes réunis, ce qui vous permet de voir comment votre sélection s’inscrit dans le portrait d’ensemble.

Utiliser les listes déroulantes pour modifier les graphiques afin de voir :

• Les résultats chez certains groupes d’âge particuliers
• Les résultats chez les garçons par rapport aux résultats chez les filles

Les tableaux de données indiquent :

• Les données qui ont été utilisées pour créer les graphiques à barres et les graphiques en forme d'essaim sans chevauchement des points
• La distribution de tous les traumatismes crâniens en fonction de deux sous-catégories : les commotions cérébrales et les autres types de traumatismes crâniens

Tableaux de données

Les résultats en bref

• En moyenne, les commotions cérébrales représentent 93 % des traumatismes crâniens signalés au SCHIRPT qui sont attribuables aux activités sportives et récréatives chez les enfants et les jeunes.
• Dans l’ensemble, les sports de contact étaient les activités sportives et récréatives les plus fré-quemment associées aux commotions cérébrales ou à d’autres traumatismes crâniens signalés, et ce, chez les deux sexes et dans tous les groupes d’âge.
• Chez les garçons âgés de 5 à 14 ans, le hockey sur glace était l’activité sportive et récréative la plus fréquemment associée à des commotions cérébrales ou à d’autres traumatismes crâniens, mais chez les garçons plus âgés, il s’agissait du rugby.
• Chez les filles âgées de 10 à 19 ans, la ringuette était l’activité sportive et récréative la plus fré-quemment associée à des commotions cérébrales ou à d’autres traumatismes crâniens. Il convient également de souligner que chez les filles de tous les groupes d’âge, l’équitation constituait l’un des sports sans contact les plus fréquemment associés aux commotions cérébrales ou à d’autres traumatismes crâniens.
• La glissade/le toboggan était l’une des activités sportives et récréatives les plus fréquemment as-sociées aux commotions cérébrales ou à d’autres traumatismes crâniens chez les enfants de 5 à 9 ans (au troisième rang derrière le hockey sur glace et le cours d’éducation physique chez les gar-çons, et au deuxième rang derrière le hockey sur glace chez les filles).
• L’utilisation d’un véhicule tout-terrain (VTT) était la principale cause de traumatismes crâniens modérés et graves** (c.-à-d. que les commotions cérébrales représentaient le type de trauma-tisme crânien le moins fréquent) chez presque tous les enfants et les jeunes, à l’exception des filles de 5 à 9 ans (chez qui c’était l’équitation, voir le tableau 2) et des garçons de 10 à 14 ans (chez qui c’était le baseball, voir le tableau 3).

Remarques

Comment ces statistiques ont-elles été calculées?

Le pourcentage (%) de commotions cérébrales et autres traumatismes crâ-niens parmi toutes les blessures pour une activité sportive ou récréative parti-culière est calculé comme suit :

• * Comprend les commotions cérébrales, leurs effets secondaires et les commotions cérébrales non diagnostiquées (trauma-tismes crâniens légers). Dans la base de données du SCHIRPT, les commotions cérébrales sont classées sous les codes 41 (Trau-matismes crâniens légers) et 42 (Commotions cérébrales) en ce qui a trait à la nature des blessures.
• ** Les traumatismes crâniens comprennent les effets secondaires d’une commotion cérébrale, les commotions cérébrales non diagnostiquées, les commotions cérébrales diagnostiquées, d’autres lésions intracrâniennes plus graves, ainsi que les fractures du crâne et du visage et les lésions par écrasement. Dans la base de données du SCHIRPT, les traumatismes crâniens sont classés sous les codes 41 (Traumatismes crâniens légers), 42 (Commotions cérébrales) ou 43 (Lésions intracrâniennes) en ce qui a trait à la nature des blessures; dans le SCHIRPT, les traumatismes crâniens sont également classés sous les codes : 110 (Partie du corps – Tête y compris le cuir chevelu et le crâne) ou 120 (Partie du corps – Visage), combinés au code 12 (Fracture) ou 18 (Lésion par écrasement).

Limites

Les résultats présentés ci-dessus doivent être interprétés avec prudence, car ils ne représentent pas toutes les blessures attribuables aux activités sportives et récréatives au Canada. Le SCHIRPT est un système de surveillance sentinelle qui recueille des données auprès de certains services d’urgence au Canada. Les ado-lescents âgés de plus de 18 ans, les Autochtones et les habitants des milieux ruraux peuvent être sous-représentés dans la base de données électronique du SCHIRPT, car la plupart des établissements qui utili-sent le SCHIRPT sont des hôpitaux pédiatriques situés dans les grandes villes. Les blessures ayant entraîné le décès sont également sous représentées puisque les données des services d’urgence ne reflètent pas le nombre de personnes qui sont décédées avant leur arrivée à l’hôpital et celles qui sont décédées après avoir été admises dans un autre service. Puisque des données sont continuellement entrées dans la base de données électronique du SCHIRPT, les données de certaines années sont toujours incomplètes.

Renseignements et documents connexes supplémentaires

• En savoir plus sur les commotions cérébrales.
• En savoir plus sur les commotions cérébrales dans le sport.
• Pour en savoir plus sur le SCHIRPT.